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Manuel d’introduction au métier de peintre laqueur décorateur
Synopsis et contexte de l’œuvre de Manuel Diez Matilla
Refonte au samedi 13 juillet 2013
Par Christian Diez Axnick
Partie 3
Surtout, on étale la colle très très chaude au couteau, la plus chaude possible, en veillant à ne pas se brûler.
b) Le ponçage des meubles, des tables et des panneaux
Le ponçage est plus délicat avec les panneaux. Il faut y aller plus doucement, avec très peu d’eau au début. L’essentiel du ponçage se fait à sec. Une fois ceux-ci poncés on les laisse à nouveau sécher. Ce n’est qu’ensuite qu’on va les plaquer. Les panneaux sont les cotés et le dessus des meubles, les portes.
A l’aide d’un outil et d’une règle, on peut déjà délimiter les contours du panneau, même parfois mais rarement celui des grecques, et le découper au ciseau.
Les panneaux sont souvent peints et toujours roulés en boule avant l’étape du placage.
Si on veut faire des craquelures manuelles, c’est aussi donc avant le placage, pas après.
Le meuble peut déjà avoir été poncé avant d’être plaqué, surtout s’il est sec, mais de toutes les façons, c’est après le placage des panneaux qu’on laissera sécher avant de poncer à nouveau jusqu’aux finitions.
a) Le placage
Il se fait aussi très très chaud, c’est même l’étape ou la colle doit être la plus chaude possible. On utilise un couteau.
Avant le placage, on peut nous venons de le dire faire des craquelures après avoir découpé le panneau.
Pour cela on le place à l’envers sur une surface plane, une table, avec une moquette par-dessus. A l’aide d’une cale on va dans un sens jusqu’à obtenir une craquelure manuelle.
Une fois cette opération terminée, on va plaquer le panneau, qui précisons-le peut déjà avoir été peint. C’est même mieux s’il a déjà été peint, car cela permet de vérifier au passage s’il a bien été poncé. Généralement ce sera du jaune pour un meuble cuir et du blanc pour un meuble ou une table ivoire.
La colle étant brûlante ( mais jamais d’ébullition comme toujours ), à l’aide de la broche, on enduit de colle la zone du meuble ou viendra le panneau et on enduit de colle également le papier au verso du panneau. La broche doit être bien imbibée et la colle pas forcément trop épaisse, mais toutefois consistante. Sans perdre de temps, et en allant très vite, on plaque alors le panneau en s’aidant soit d’un couteau soit d’une cale.
On dirige la colle vers les extérieur, le tout très chaud, et on nettoie les extérieurs avec une éponge humide pour retirer la colle qui vient en trop. Le panneau est plaqué au meuble ou à la table et collé. Tout doit se faire méticuleusement et très vite pour ne pas laisser à la colle le temps de refroidir.
Plus tard on repassera une légère couche de colle sur les angles du meuble au cas ou de la colle serait partie avec les frottements sur les cales de sol revêtues de moquette durant le placage.
V. La décoration.
a) La laque cellulosique.
Son avantage est dans toute la gamme de coloris des laques cellulosiques et dans la richesse et la lumière, la luminosité de ses pigments.
Les trois couleurs complémentaires, à savoir le jaune, le rouge et le bleu permettent d’obtenir des couleurs très propres. Les couleurs doivent toujours être très propres sur la palette, surtout le blanc. Les gammes de verts sont par exemple très importantes et très belles en laque cellulosique, tout comme pour les bleus.
Les oranges sont très beaux, plus encore s’ils ne sont pas entièrement dilués, mais laissent échapper des imperfections. Les couleurs terre sont moins fournies et moins riches qu’en peinture à l’huile. Par contre, la propreté des couleurs, les sur-tons créés avec des additifs, les patines, permettent de faire des choses, des paysages d’une profondeur qu’on ne pourrait presque pas créer avec la peinture à l’huile.
Ce sont des couleurs suaves, sur les gammes chaudes ou froides. On peut comme à l’huile obtenir des tons neutres, de très beaux gris, des couleurs cassées, des blancs cassés. Seule le jaune de Naples et les tons chair restent plus réservés à la peinture à l’huile. Dans d’autres domaines décoratifs la laque cellulosique surclasse presque la peinture à l’huile, notamment par sa propreté et la limpidité de ses gammes.
Les motifs ornementaux se font soit avec la laque soit avec les dorures.
Jusqu’à présent, la peinture cellulosique a surtout traité l’art chinois ou japonais, l’art asiatique, donc les meubles chinois, ce qui correspond assez bien au sumi-e en peinture à l’eau. La technique avec les poils du pinceau est très semblable, les mélanges également, suivant que l’on imbibe un peu ou beaucoup le pinceau, suivant qu’il est fin, très fin, moyen ou assez épais.
On peut faire des fonds avec des pinceaux épais.
L’avantage de la laque cellulosique, est qu’on peut également créer des surépaisseurs, des hauts-reliefs, en l’additionnant de poudre de blanc d’Espagne et en la travaillant avec un petit couteau. Son diluant est le diluant cellulosique, son vernis est le vernis cellulosique.
La laque cellulosique permet de réaliser d’excellents paysages exotiques, aquatiques, asiatiques, toutes sortes de motifs ornementaux. Pour les faire on emploie du talc et des feuilles de calque percées et quadrillées. On presse la poire pleine de poudre de blanc d’Espagne sur le calque. Les points blancs servent ensuite de repère pour les motifs.
A titre indicatif, j’ai vu des paysages aquatiques faits par mon père, avec des sur-tons, des dizaines d’étapes de décoration, des éclairages, des ombrages, qui portent très haut ce que l’on peut faire avec la cellulosique. Il faut des heures pour réaliser certains décors, et seule la cellulosique permet de s’affranchir de certaines difficultés ou de venir à bout de certains impératifs picturaux, floraux. J'ai parfois pensé en observant les tables traçantes et les scanners employés dans certains bureaux d'étude par lesquels je suis passé, que le scanner permettrait de stocker des décors de façon optimale et propre. Et puis certains logiciels, comme Inventor Fusion 2013 ou paint, permettent de passer d'autocad à de la création d'esquisse de très bonne qualité.
On peut aussi avec des diluants et des vernis cellulosiques travailler avec des poudres dorées de différentes pigmentations, pas seulement l’or. Ce sont des poudres spéciales, moins fines que la fugine. Répétons-le, on peut faire avec la cellulosique des choses qu'on ne peut faire à l'huile et inversement. C'est pareil pour l'eau, le pastel et d'autres techniques. L'informatique, l'émergence de l'infographie, les scanners high-tech, sont des éléments qui tardent encore à être utilisés dans nos corps de métier. Pourtant je voudrais bien stocker de très beaux calques si j'en avais les moyens. Il existe aujourd'hui des scansgrand format.
b) Les patines
Les patines permettent de vieillir les décors en employant le plus souvent du bitume mais aussi des sur-tons de couleurs variées additionnés à l’essence de térébenthine; parfois aussi on utilise un peu de peinture à l’huile en guise de sur-tons. Elles s’emploient pour réchauffer ou refroidir les tons lors de la décoration, partant du principe qu’un sur-ton jaune réchauffe et un sur-ton bleu refroidit ou éloigne.
Son objet essentiel est tout de même de vieillir le meuble ou la table à la fin des décors en uniformisant le ton d’ensemble. Plus d’uniformité donne plus de cohérence et d’assurance à l’œuvre.
Alors avec un chiffon on peut enlever de la patine et le bitume dans certaines zones pour faire rejaillir les endroits lumineux laissés éclairés. Cela met d’avantage en valeur les éclairages nuageux.
Notons ici que les ferronneries sont patinées comme et avec le meuble.
c) Le polyester
Le polyester est un vernis très très dur, qui de plus en plus sert d’apprêtage, car il s’aplanit en surface, et devient très dur et transparent. Son seul inconvénient est qu’on ne peut pas travailler à la cellulosique, on doit se contenter de collages ou de peinture à l’eau. Il durcit très vite. Souvent, on utilise des cartons de couleur ou des posters sous le polyester. De grands aquarellistes, comme Le Guennec, ou Kinzinger, que mon père a connu à Montmartre et qui a passé deux ans sous le feu nourri des mitrailleuses allemandes, pourraient utiliser l’eau avec le polyester. Kinzinger aimait beaucoup faire des scènes religieuses sur la vie et la décollation de Saint-Denis.
d) Le travail au pistolet compresseur.
Le pistolet compresseur permet de suivre le travail à la main, par exemple pour des fonds, et de créer des nuages, en associant 2 ou 3 couleurs. Par exemple des nuages de rouge sur du jaune donneront avec le fumage un cuir foncé et réchauffé. Des nuages de rouge permettent ainsi de donner un ton chaud et orangé à l’harmonie finale.
Même chose pour les tons froids, les bleus, les verts avec leurs gammes infinies au pinceau.
Lorsque l’on fume le meuble on emploie donc un dosage de bitume, de diluant cellulosique et de vernis. Le jaune passe directement au cuir. Les patines plus tard permettront d’atténuer ou de renforcer suivant que l’on ajoutera un colorant bleu ou rouge ( surtint ).
Il est possible, du moins j’ai le vague souvenir d’avoir vu mon père le faire il y a très longtemps, de travailler les neutres, ces tons marrons et ocrés qui servent de fond aux paysages.
Un peu comme les XREF pour le logiciel AUTOCAD en informatique, qui est le standard mondial en matière de dessin industriel. Ce fond possède un ton et une couleur neutre ( 8 ou 9 ). C’est la même chose à grande échelle avec un meuble. Et comme en décoration les premières couches sont très importantes, et c’est la où il ne faut aucun vernis, mais des pigments de base qui aideront par la suite, il arrive qu’on le fasse au pistolet, mais c’est rare. C’est possible toutefois.
Il est clair que de toutes les façons chaque fond est spécifique, et anticipe les couleurs du décor à venir. On peut malgré tout déjà faire une légère couche de vernis pour égaliser le fond avant de commencer à travailler tout le décor à la main. Mais il reste hors de question de trop mettre de vernis à la transition entre le pistolet compresseur et la reprise à la main du décor. Le vernis est comme toujours uniquement pour la fin.
Il arrive, comme pour l’aérographe et le polyester, que l’on utilise des caches, mais généralement en cellulosique, ceux-ci sont maintenus à plus de 10 ou 15 cm du décor.
On peut malgré tout dans certains cas masquer par exemple les grecques si elles ont déjà été gravées avec un rouleau de ruban adhésif.
VI. Les grecques, la gravure.
Les grecques se gravent sur les extérieurs des panneaux et parfois des médaillons. Leurs motifs exacts sont variables. Pour affûter les outils on recourbe l’outil en le tordant puis on ébauche la pointe avec une petite meule, puis la pointe est taillée avec une pierre sur laquelle on met un peu de salive. On fait venir l’outil en sens inverse.
La pointe doit être bien au centre, et recourbée.
Ensuite on place le pouce en bas à gauche de l’instrument, l’index et le majeur venant refermer l’outil, l’index au dessus.
On emploie aussi une réglette en bois repérée et graduée par des encoches peintes tous les 3 ou 4 centimètres, suivant la longueur des grecques, ainsi que deux règles en acier. Une grande et une petite.
Avec la grande règle en acier, après avoir tiré les premiers traits verticaux à la main en s’aidant de la règle graduée en bois, on tire les premiers traits horizontaux de part et d’autre. Le tout décrit et donne comme des S d’équerre alignés en long. Ensuite avec la petite règle ou directement à la main on referme les grecques d’étape en étape.
Il arrive souvent que l’on grave des motifs variés, et aussi les décors, c'est-à-dire les feuilles, les arbres, les fleurs. Cela exige tout un apprentissage des normes de gravure.
La gravure des décors, des paysages floraux est assez codifiée suivant chaque artisan.
Parfois on met de la poudre d’or dans les striures, et avec une éponge, on l’enlève des surfaces planes. Celle-ci est dans un mouchoir ou un foulard en bulbe qui la laisse se répandre sur la surface et surtout à l’intérieur des striures ou la poudre d’or restera.
On grave aussi parfois les filets, mais moins souvent. C’est plutôt lorsque ceux-ci seront dorés. A l'atelier, c'est moi le plus souvent qui faisait les grecques.
VII. La dorure.
Ce sont ces grecques qui lorsque le décor sera fini seront enduites de mixtion et dorées ou argentées à la feuille. Ces mêmes dorures seront légèrement patinées et uniformisées tout à la fin.
Auparavant, on aura fait un peu ressortir le rouge de la mixtion avec une poudre blanche humidifiée, une espèce de talc, de façon à vieillir la dorure en faisant un peu revenir le rouge de la mixtion pour lui donner un ton rouillé. En effet, la mixtion est soit une mixtion artisanale du commerce transparente, soit le plus souvent et c’est plus économique une peinture glycérophtalique de couleur rouge, que l’on fera donc légèrement ressortir pour la marier avec l’or. L’or est peu esthétique lorsqu’il est seul, il a tout à gagner à être mis en valeur par des agents différents.
Une solution à base de bitume permet de raviver la dorure pour finalement la protéger avec de l’alcool. Il ne faut pas se tromper dans le traitement de l’or, et je ne me souviens pas de toutes les recettes. Il ne faut pas inverser les étapes.
VIII. Les patines, les sur-tons.
Les patines s’additionnent de sur-tons. Beaucoup de gens ne savent pas patiner, car cette opération demande une grande force physique au niveau des bras et de l’avant bras. Bien patiner demande des dispositions physiques, une grosse vigueur à l’ouvrage, et c’est le plus important.
Il est facile de mal patiner, mal patiner veut dire disposer une couleur sombre uniformisée, ce que les gens font le plus souvent, y compris avec la bande dessinée moderne. Je pense en particulier à l’aérographe à l’eau, qui en réalité ne fait que reprendre une partie négligeable du principe de la vraie patine, dont l’un des buts essentiels reste de vieillir.
En ameublement, on patine à la fois pour vieillir et pour donner davantage de qualité aux éclairages et aux sur-tons, on n’uniformise jamais complètement l’œuvre, au contraire, on la laisse un peu irrégulière. Pour cela on ajoute très peu de térébenthine avec le bitume, et cela se fait à la force des bras, en appuyant fort et en avançant irrégulièrement, mais progressivement.
Beaucoup d’artisans, y compris les asiatiques, ne savent pas patiner. On ne patine pas
s’il n’y a pas lieu de le faire, comme sur les nacres par exemple dans les chinoiseries, ni sur le polyester.
La patine fait partie d’un tout, d’un ensemble artistique de coloris, de gammes, d’éclairages, d’une composition. Elle demande vigueur et force physique, très peu de térébenthine, une surface propre débarrassée de toutes poussières.
C’est l’étape la plus importante, celle qui donnera non pas l’uniformité mais le caractère final des pigments. On ne peut pas la prendre à la légère, et c’est à la sueur de son front que mon père décidait des finitions, en payant de sa personne. Il n’était pas question de mettre une forte dose de térébenthine et d’attendre que tout le décor épouse une seule teinte uniforme, ça jamais.
Une bonne patine nécessite une grande puissance et vigueur d’exécution, associée à une forte compréhension décorative, à une bonne interprétation des décors.
IX. Les vernis, la finition.
Les vernis viennent tout à la fin. Ils servent à fixer la patine sur la laque et l’ensemble du décor. Leur composition comme celle des patines peut varier légèrement, suivant qu’ils auront plus de vernis ou plus de térébenthine, qu’ils seront plus ou moins liquides ou épais.
Il vaut mieux les faire avant la dorure, puisque les finitions sont à l’alcool. Il ne faut pas trop en mettre sur les grecques.
Le vernis incolore a pour principe d’être passe-partout, et de bien fixer la laque.
Il faut surtout que la patine soit bien sèche et ait bien pénétré avant de vernir, et que le vernis ne soit pas trop dilué, ni trop épais.
Pour cette étape, le pistolet compresseur est assez indispensable, du moins plus que partout ailleurs. Son réglage s’effectue à la fois suivant la pression du pistolet, et aussi suivant la distance avec le support.
X. Les réparations, les rebouchages.
Les réparations sont ce qui coûte le plus cher à l’artisan et ce qui l’intéresse le moins financièrement.
Mais il doit les faire, car c’est un gage de stabilité et de sérieux pour son entreprise. Lorsque c’est bien fait, bien conçu, et vite fait, c’est bien. Il ne faut pas que cela traîne en longueur ou que ce soit mal fait.
On répare bien sur en réutilisant du blanc d’Espagne, c'est-à-dire de la colle si le bois est à nu. Si le bois n’est pas à nu on peut employer de la laque cellulosique à froid, mélangée et épaissie avec de la poudre de blanc d’Espagne.
Il faut toujours nettoyer et dégraisser les surfaces du meuble ou de la table qui ont pris des coups et qui sont à réparer. On peut lorsqu’on va chez le particulier réparer directement en prenant un peu de vernis teinté, à peu près comme celui qui s’utilise durant le fumage, de façon à maquiller les imperfections et les défauts.
Il faut aussi avertir le client et le mettre en garde. Il est arrivé qu’un client pose un fer à repasser chaud et brûlant sur le décor d’une table. La laque est fragile, et plus encore avec le temps, lorsque par exemple l’humidité commence à pénétrer les apprêtages dès qu’un trou ou un petit bobo s’est formé. Les coins humides sont déconseillés. De tels meubles ont plus à gagner à avoir des espaces vides et aérés de part et d’autre.
Peinture à l’huile, à l’eau, pastel, laque cellulosique, les décors, les natures mortes, les paysages peuvent être traités sur tous les supports possibles et imaginables.
XI.Conclusions.
On l’a vu, l’offensive contre les vieux corps de métiers existe, elle est réelle. Il y a une réelle confusion qui s’est opérée entre la modernisation, le progrès, et ce qu’on en a fait, c'est-à-dire que l’on s’est attaqué aux industries anciennes alors qu’elles sont le préalable, le prélude à toutes les industries. Et cela sous le prétexte de modernisation, sans tenir compte de la qualité.
Il est alarmant de constater comment des masses budgétaires, des subventions importantes, vont à des secteurs dits modernes et créateurs d’emploi, et pas à d’autres non moins créateurs d’emploi. Toute formation se juge sur le niveau et la qualité.
Les multinationales ne l’entendent pas de cette oreille et voient d’un mauvais œil le gisement d’emplois que représente l’artisanat et ne comprennent que leur profit.
Pour contre-attaquer il n’y a pas que la loi du nombre, mais il est clair que quelques individus seuls ne peuvent rien. Il faudrait que l’industrie artisanale puisse avoir le même pouvoir économique qu’à l’époque des comptoirs, et nous n’en sommes pas encore là pour le moment.
Il n’y a pas de plan concerté à l’échelle nationale, c’est aux partenaires industriels d’en décider et de s’asseoir à une même table.
Enfin, il faut rendre hommage à ceux qui ont fait la profession et se sont battus toute leur vie pour elle, ceux dont on ne parle jamais, dont la bonne foi n’est plus à démontrer, et pas à ceux qui l’ont abattue en détournant le principe de l’impôt ( l’URSSAF ) à leur propre profit et pour des profits bureaucratiques.
Qui dit fin de l’artisanat dit fin de la liberté d’entreprendre et fin de la liberté tout court. On n’insistera jamais assez là-dessus.
Les trois dernières années de la vie de mon père se sont déroulées à Montmartre, quartier qu’il connaissait comme sa poche. Le quartier de l’aquarelliste Kinzinger, qui a passé deux ans sous le feu des mitrailleuses allemandes. Il aimait beaucoup faire des aquarelles sur la vie de Saint-Denis comme je l’ai dit. Mon père connaissait tout le quartier, et toute son histoire, de Charles-Nodier à Marcel Aymé, jusqu’à Cézanne, Van Gogh, Utrillo, Gen Paul et tant d’autres. Tous les grands peintres avant, pendant et après l’impressionnisme son passés par là. Notamment par le musée de Montmartre, au 12 rue Cortot ou il a peint et travaillé. Le bateau-lavoir de Picasso est juste en bas.
Il était membre de l’association « Les amis d’Utrillo » et aussi adorateur à la basilique du sacré-cœur. Nous allions souvent à la messe de 22H00, et il connaissait bien les gens, les habitués du quartier, les gens de la Butte en quelque sorte.
Il a beaucoup peint à Montmartre, surtout des vues avec Marthe Vertex ( et non Berthet ), veuve du poète Jean Vertex, qui lui a souvent servit de modèle.
Utter et Suzanne Valadon, les parents d'Utrillo, ont habité l'appartement, en dessous duquel vivait Claude Estier, que mon père abhorrait également et qui n'était jamais là.
Juste à droite. C'est à ces étages que mon père a sauvé bon nombre de sculptures et d'objets pour lesquels il a fabriqué et posé des établis en menuiserie.
A l'étage au dessus de son appartement logeait Claude Charpentier, que mon père détestait au plus haut point, il faisait un vacarme incroyable, avec sa fille, que je n'ai jamais vu et qui était je crois paralytique.
Paul Yaki parle dans « Le Montmartre de nos vingt ans » p.103 à 105 d’Octave Charpentier. Il décrit très bien le 12 rue Cortot dans ces pages. Raoul Dufy est passé par là aussi, Emile Bernard aussi.
Charpentier séquestrait quelqu’un, sans doute sa fille. Mon père ne cessait de pester contre lui et de donner des coups de balai au plafond pour faire cesser les bruits de gémissements. Quoiqu’il en soit, il le considérait comme un « imposteur ».
On pourrait en ce qui concerne cette période artistique de sa vie parler d’ hypozeuxe ( ou parallélisme ). Mme Vertex était une des seules personnes qui lui faisait confiance, et en qui il avait confiance, l’ancienne propriétaire de l’appartement d’Utrillo comme nous l'avons dit. On pourrait aussi parler d’énallage, qui est l’échange d’un temps, d’un nombre ou d’une personne contre un autre temps, un autre nombre, une autre personne. Elle était une femme de transition, son hégérie et sa dernière muse.
Il a fait quelques autoportraits qui contiennent une certaine angoisse et une certaine interrogation et intro ou rétrospection, comme les toiles qu’il a fait avec des tonalités froides bleues et vertes de ma grand-mère évoquent assez bien sa maladie, l’alzheimer. Sa peinture collait de très près au sujet.
A l’époque, car Montmartre est la dernière époque de sa vie de peintre, et un peu son quartier d’adoption et de mort, je l’avais emmené au salon des indépendants exposer avec le peintre catalan, le surréaliste Prudencio Salvador Asencio, un ami qui était venu chez nous à cette occasion.
Il allait souvent à la basilique, ou il connaissait une vielle dame aveugle; il était adorateur, son ami le père Charnin, un prêtre suisse, venait souvent lui rendre visite au musée.
Synecdoque, métonymie et métaphore sont les trois tropes plus communément appelés figures de sens que l’on retrouve dans son œuvre. La synecdoque est fondée sur une relation d’inclusion, la métonymie sur une continuité logique ( prendre la partie pour le tout ), quant à la métaphore, elle est fondée sur une relation d’analogie.
En fait, on retrouve beaucoup de figures de style dans son œuvre, même si celle-ci est difficile à interpréter.
Il est vrai que la peinture s’est humanisée, démocratisée, et même répandue à grande échelle, mais en définitive, on a très peu parlé de la peinture au vingtième siècle d’un point de vue intellectuel.
Les seuls qui ont donné une autre image de la peinture sont les successeurs de Freud et de Jung, les Lacaniens, je pense en particulier à Ollivier Kaeppelin, ou à quelques autres écoles de psychiatrie en Europe. Disons ceux qui ont expliqué une partie de la peinture par les figures de style. Depuis Aristote jusqu’aux tropes du vingtième siècle, beaucoup de choses ont évolué.
Mais pour le reste, et c’est une constante, on a laissé les artistes un peu à l’écart.
Et puis quelque part, un artiste est toujours un peu fou aussi.
Mon père a connu de son vivant beaucoup de grands artistes, on ne pourrait pas tous les citer. Mais au cours de sa vie, il en a côtoyé un grand nombre. Il a eu l’occasion de prendre position pour Francis Bacon face à un journaliste, qui est un peu en Angleterre l’héritier de Turner et d’Edward Burne-Jones, en ce sens que comme mon père il avait tendance à créer des troubles et à éveiller les sensibilités un peu partout. Il a connu aussi de très grands artistes asiatiques, italiens, français, espagnols. Il aimait beaucoup Fujita, et ce célèbre photographe américain, Man Ray. A vrai dire, tous sont passés par le musée Cortot, qui fait un peu ici office d’entonnoir de la Butte, c’est le lieu d’un certain vulgus chanté par Francis Carco et bien d’autres, juste un peu plus haut que le Lapin Agile. Des artistes de toutes tendances, de tous les milieux, s’y retrouvaient.
Montmartre est un peu une galaxie à part. Montparnasse est une petite réponse.
C’est plutôt le quartier des américains.
Il est clair pour prendre un peu de hauteur de vue que Jésus est pan turc dans une certaine mesure, la Turquie étant un des pays au monde qui dispose du plus grand nombre de lieux saints toutes confessions confondues. C’est là ou se trouve le tombeau de la vierge Marie, le lieu ou Paul a été emprisonné, ou se trouvent les restes du prophète Mahomet. En vérité, on dit que la mère de Jésus a simplement vécu là, c’est tout.
Quoique Jésus en plus du grec et de l’hébreu parlait l’araméen, langue dont est assez proche l’église assyro chaldéenne, tant critiquée dès que des ministres prétendent faire preuve de laïcité. Le mot Jésus a la forme d’un poisson en grec.
D’ailleurs, j’ai connu Rénara Delatre, une des plus grandes pianistes grecques du monde, d’origine turkmène et azérie. Le fait que le Christ ait un titre universel, est du à la baisse de fréquentation des églises, à la crise des vocations. C’est aussi une façon comme Saint Thomas de réduire les choses à leur plus simple expression, à l’essentiel.
Je dirais que la découverte de l’évangile de Judas devrait apporter un éclairage capital au monde civilisé.
Je me souviens être allé à une messe avec Nina en hommage et en souvenir du président Poher.
L’église de France est plus active qu’on ne croit. Et surtout, elle fait preuve de modestie, d’attention et n’avance qu’avec d’infinies précautions.
Certains ministres par le passé, qui n’hésitaient pas à appeler à la haine raciale contre l’église, ou la qualifiant de secte, sont des gens qui dans une démocratie normalement constituée, devraient être jugés et aller en prison. Leur ignorance va de pair avec leur conception totalement parvenue, les énarques ne savent plus ou donner de la tête, ne cessent d’attaquer à coup de jeunes ministres.
Des gens très opportunistes sont une fois de plus passés à travers les mailles du filet.
La séparation entre l’église et l’état est une chose, mais ce qui consiste à rabaisser des pans entiers de l’église officielle en est une autre. C’est à la justice de se saisir de telles déclarations.
C’est un autre volet de notre société, celui du laisser-faire, celui d’une bureaucratie parlementaire totalement instrumentalisée, qui joue sa partition inlassablement, assène ses coups contre les plus misérables, les plus pauvres. Comme s’il était devenu du jour au lendemain honteux de construire une église orientale assyro chaldéenne ou une mosquée.
Il manque un contre-pouvoir, une capacité de réaction et de soulèvement.
Et seul le peuple peut proposer des solutions, au besoin de sévir, de punir des gens qui s’expriment selon eux au nom de tous et de la collectivité nationale tout entière, rien de moins. Il faut doter nos institutions d’un vrai pouvoir judiciaire contre les François Fillon et autres fossoyeurs de la république.
Le génie des artistes d’hier, celui des artistes de demain, sera toujours de divertir, d’éclairer les masses en refusant de courber l’échine devant des normes décrétées au fur et à mesure que l’on opprime les couches les plus pauvres de la population.
Un artiste produit des richesses de ses propres mains, il n’a pas à en avoir honte.
Ceux qui devraient avoir honte aujourd’hui, c’est toute la cohorte d’hommes politiques qui ont fait de la cinquième république une antichambre de la troisième, un système implacable ou toute initiative est irrémédiablement stoppée par ceux qui pensent avoir le droit de décider de qu’est ce qui est bien et qu’est ce qui est mal.
C’est leur propre lecture du droit qui n’a pas de sens. La principale crise de la démocratie réside dans le simple fait que l’on puisse admettre que le droit soit régi d’une telle façon par quelques uns, martelant constamment leur vision du monde.
Comme l’écrivait Gautier : « Toute âme est un sépulcre où gisent mille choses ».
De là même façon, il s’agira un jour de continuer l’œuvre accomplie, et de continuer le chemin qui a été tracé. Sartre a critiqué Gautier remarquez, je crois qu’il avait un peu raison aussi de se démarquer déjà.
Mon travail et mon expérience passée comme archiviste au Louvre des Antiquaires au même moment que les travaux du déplacement de la Joconde m’ont rappelé que le Louvre est le plus grand musée du monde, le symbole de l’art en France.
La France n’est pas une démocratie comme les autres. La preuve en est qu’on a fabriqué des tonnes de zyklon B à Villers-saint-Sépulcre, dans l’Oise, pendant la guerre, comme on en produisait à Dessau, près de Halle, en Allemagne orientale. Le pays a connu ses heures sombres, ses heures de chaos et de laideur, comme tous les autres pays.
La patrie des droits de l’homme a largement collaboré à l’anéantissement de la civilisation occidentale.
Mais quand je lis les travaux du mathématicien H. E. Huntley sur le nombre d’or, quand je mesure l’étendue infinie de ce que peuvent apporter les mathématiques à l’art, je m’aperçois que l’espoir existe, il est tangible et palpable. Et je me surprends à faire des recherches et à formuler des hypothèses mathématiques, car comme l’écrivait Poincaré : « L’expérience est seule et unique source de vérité ».
Saint-Louis s’est rendu une vingtaine de fois à l’abbaye de Royaumont, où j’ai trouvé le livre du mathématicien anglais H. E. Huntley et Marguerite Neveux. Le recul pris sur les civilisations de l’antiquité donne un autre aperçu des mathématiques, qui tend vers la synthèse.
Cette expérience, cette approche du beau, par exemple des rapports entre phi ( φ = 1,61803, φ’ = 0,61803 ) , le nombre d’or, et pi ( π = 3,14 ) ou d’autres dimensions mathématiques très nombreuses dans le domaine de la géométrie et de l’algèbre, dont √ 5, cette permanence de la construction artistique nous permet de nous rapprocher d’un tableau qui serait celui de notre rapport actuel à l’art et à la beauté, celui de l’image de notre propre dimension projetée sur nos réalisations architecturales et autres.
L’homme a souffert de ses expériences, et il a encore tout à apprendre. Les travaux de Fibonacci ( Léonard de Pise ), sa célèbre suite, comme les triangles de Pascal, le triangle chinois, sont autant d’éléments qui prouvent l’ancienneté des investigations au sein des mathématiques et l’importance considérable du rapport d’or.
Le mythe du nombre d’or φ = ( √ 5 + 1 )/2 et φ’ = ( √ 5 - 1 )/2 s’étend à la musique, à la peinture. On le retrouve partout dans la nature. On le retrouve dans le dessin industriel, du bâtiment, de la plomberie, de la climatisation.
On le retrouve toujours un peu par surprise, à l’improviste Dans les grecques, dans les décors floraux, dans tout ce qui rend l’artisanat consistant et constant.
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Par Christian Diez Axnick
Partie 2
Sans l’ordre ancien, l’ordre soit disant moderne et évolué n’avancerait pas, comme Gainsbourg n’aurait pratiquement pas existé sans Dvorak, ou Racine sans Tirso de Molina ou le Cid de Castro. Toute vérité romane ou gothique est maître de ses implications. Les Gitanillos de Jerez sont par exemple les plus grands danseurs et les plus grandes danseuses que je n’ai jamais vus de ma vie. Cette apothéose, je l’ai vue avec Nina.
J’ai eu la chance dans ma vie de voir et d’entendre chanter une des plus grandes, sans doute la plus grande mezzo-soprano du monde, avec mon père. Elle est argentine et chante dans le répertoire classique argentin si magnifiquement exceptionnel. L’art vocal poussé à un tel niveau est une question d’un autre ordre, d’une autre dimension. Mon père évoquait déjà cette question dans un texte personnel autobiographique qu’il a laissé sur l’incendie de l’église Santa Catalina survenu en 1957 à Toro. Le manuscrit est bien antérieur apparemment au concert de la RTVE au TMP.
Une diva de ce talent peut se permettre de laisser échapper des sons et des mélodies
« callejeros », les plus callejeros possibles. On en reparlera dans quelques dizaines d’années, lorsque d’autres tenteront vainement de l’imiter.
L’art sérieux est inimitable, sa facture est toujours incroyablement élevée. Ce ne sont pas les assassins et les bouchers d’aujourd’hui qui peuvent se risquer à ces exercices.
Précisément, l’art, le vrai, le grand, est un exercice qui se démarque du commun.
Parfois il jette un regard de loin, mais toujours avec une hauteur de vue ou une façon de se mettre au même niveau et de faire ressortir toute la gouaille du menu peuple.
Le propre, le fond de l’art classique, est de faire intervenir telle ou telle force, tel ou tel moment, de montrer et de restituer le dépouillement, d’amener sa patte autrement que par des incantations.
La rigueur d’un chef d’orchestre italien comme Campanella, le génie de ses décorateurs, font de l’art lyrique qui s’annonce une entreprise de très haute envergure, d’une très haute prétention et d’un très fort niveau artistique. Même à l’aube du XXIème siècle, la force pure et dure se montre capable de séduire le public.
Certes, ce n’est pas la question la plus répandue, mais les faits sont là, le classicisme le plus froid peut encore avoir une rigueur, des idées force, et s’imposer. C’est un fait.
a) Les signes d’une renaissance.
Il serait vain de penser que l’art va cesser d’exister. L’art officiel est puissant depuis toujours. Les grandes idéologies totalitaires l’ont compris, de gauche comme de droite.
Elles font vivre un modèle ou tout ce qui est critique est par nature sacrilège, tout ce qui n’est pas dans les normes fixées par le marché de l’art est immonde.
L’art qui nous intéresse, et le mot art veut dire manière de vivre, est plus en marge il est vrai de la société. C’est celui qui fait vivre une communauté d’intérêts, et aussi une communauté culturelle. Pourquoi les métiers ne peuvent ils pas disparaître ?
Parce qu’ils sont utiles à l’épanouissement de l’homme et à sa dignité.
Le génie de la plupart des religions est d’avoir su donner une vision, objective ou subjective.
Pendant longtemps, l’art a été placé au centre des décisions, au centre des pouvoirs, en correspondant à une entreprise fixée. Par exemple la reine Sophie de Grèce descend de Vélasquez. Elle décide de qui aura une fondation, quelle œuvre moderne aura ceci, qu’est ce qui est bien. Qu’est ce qui ne l’est pas. Même chose en France, suivant les pouvoirs en place le pouvoir central décide des attributions. Ce système descend de l’inquisition pratiquée par les compagnies en Bourgogne. C’est une forme de terreur officialisée et légale. L’inquisition pratiquée par les compagnies en Bourgogne compte tenu de la population au moyen âge, atteint sensiblement le même ratio par rapport à la population que ce qu’il s’est passé à Tréblinka ou dans les pays baltes. 200 000 à 500 000 morts sur une population de quelques millions d’individus, sont autant qu’un million et demi à trois millions de morts sur une population de plusieurs dizaines de millions d’individus.
C’est la même chose en taille, en dimension, en quantité de gibets. Il faut bien comprendre qu’un des vieux leviers qui sert la volonté de terroriser une population, c’est celui qui consiste en cette sinistre arithmétique statistique. On est sûr d’atteindre sa cible.
Le père d’un de mes amis, Mr Moreau, un castillan comme moi, a été déterré vivant in extremis dans les dernières secondes de la libération de Tréblinka par des deuxièmes classes de l’armée rouge. Encore deux ou trois coups de pelle et il était mort. Il est rentré avec la croix rouge américaine qui est arrivée 8 mois plus tard. Il ne pesait que quelques kilos alors. A l’époque, on se battait avec des cailloux et des bâtons contre des fusils et des mitrailleuses.
A partir de Manuel Diez Matilla, qui était un homme d’un sacré caractère et d’une certaine trempe, tout se disloque. Les centres de décision et de pouvoir ne sont plus aussi importants.
Mon père n’hésitait pas à s’attaquer à tel ou tel au besoin.
Son procès aux prud’hommes contre le directeur du musée Cortot a duré 3 ans. Il n’avait pas peur, et allait même plus loin.
Ici, l’artiste a une capacité, il impose ses conditions. Mon père pouvait peindre on peut le dire honnêtement sans rentrer dans tous les détails pratiquement au niveau d’un Claude Monet, pour moi qui l’ai suivi durant presque toute sa carrière, bien au-delà, mais il demandait le salaire non différé conséquent.
Bien lui en prit avec la TVA et le reste, car ne l’oublions pas, il aura cotisé pratiquement 7 ans de sa vie sans que cela ne revienne aux artisans ou à son corps de métier.
Dans sa profession de patron d’entreprise, la force de travail est alors prédominante, il faut bien le dire, et bien plus pour lui que pour le salarié, quoique les petits ruisseaux font les grands fleuves.
De la même façon, lorsque Mozart est mort, on pensait à l’époque que plus personne ne viendrait révolutionner la sonate. A la mort de Mozart, Beethoven a révolutionné plus de 400 fois la sonate au lieu de 3 ou 4. Ici l’artiste s’impose au public pour la première fois. Mais il n’impose pas encore ses conditions financières. On lui impose toujours sa condition par la force, du moins en partie.
Mozart était un immense et grand génie, mais aussi en partie un infirme.
A partir de mon père, on peut dire de l’artisan qu’il impose et les conditions financières liées au coût des matières premières, et le service, et la force de travail tout en gardant la plus value et les royalties virtuels, sans compter l’attrait de la nouveauté, le chic et le réconfort matériel.
Et c’est normal car une table ou un meuble peut être revendue, des spéculateurs peuvent revendre la marchandise, sans compter la contrefaçon. Mais le prix fixé est définitif. C’est la condition au contrat.
N’oublions pas que Midavaine est le premier entrepreneur français à avoir fait venir des décorateurs asiatiques en France.
Mon père a démarré aux tous débuts chez lui, et plus tard ou auparavant, il a aussi travaillé chez un asiatique, son salaire était sa nourriture.
Mais jusqu’ici à la fin des années 50 le décorateur est salarié, il n’est pas encore devenu son propre patron, libre de signer les contrats ou non et d’entreprendre, ce qui ne va pas tarder.
Le pendant de la question si l’on considère la liberté d’entreprise est le risque encouru à la fois par le patron, mais aussi par le salarié, surtout lorsque les commandes stagnent, ou au plus fort de la crise comme celle qui suivit les 2 chocs pétroliers.
Le progrès social n’a pas suivi assez vite, et sans doute un jour les pouvoirs publics le comprendront-ils au lieu de saboter les industries les plus anciennes. Je pense en particulier à tout ce qui devrait en réalité être fait dans l’artisanat, les primes, les tickets restaurant, les mutuelles, l’affiliation à un régime retraite honnête.
L’exemple de mon père prouve qu’on peut tenir une vingtaine d’années, lé décor du logis était un de ses principaux clients, avec Garouste et Jeumont, mais avec en partie l’attrait de la nouveauté et une qualité très élevée et continue. Et au-delà ?
Au-delà c’est plus difficile. Les meubles cache TV-HIFI-VIDEO de mon père ne sont plus tout à fait adaptés au marché actuel du laser disc et de l’écran plat.
Il faut repasser par les bureaux d’étude, refaire des plans de meubles, de tables, ce que je fais depuis quelques années déjà, tenir compte de l’évolution de l’informatique et des nouvelles technologies.
Mais on ne recompose pas un parc machines si facilement. Il faudra quelques années encore avant que les investisseurs ne refassent surface, que les ateliers ne renaissent, que les magasins rouvrent à nouveau.
Ma tante, Maruja, a été une des deux ou trois principales fondatrices de l’orchestre de la radio télévision espagnole ( RTVE ). Elle aura travaillé, étant elle même une très grande violoniste, avec quelques uns des plus grands musiciens de son temps. Cela va de Narciso Yepes, au violoniste israëlien Seyrig, à d’autres grands pianistes et d’autres très grands musiciens. Il est clair que nous sommes une famille d’artistes, et que les signes les plus tangibles de la profession qu’a exercée mon père sont très difficiles à discerner, mais palpables.
Son père, le frère de mon grand père, c'est-à-dire l’oncle de mon père ou encore mon grand oncle, a été maire de Toro durant la guerre civile. Opposé à l’époque à ce que l’on fusille des gens, dont des femmes et des enfants, par dizaines dans sa ville, il a été fusillé à son tour par les franquistes.
On ne peut pas dire que l’art peut disparaître du jour au lendemain, il se transmet de générations en générations. Ce qui ne se transmet pas toujours exactement de la même façon, c’est la valeur travail et ses principes humains.
Je pense une fois encore à ce grand cinéaste juif qui a filmé des milliers d’heures de documentaires dans la clandestinité, et qui avait enfoui des kilomètres de pellicules, déterrés à la fin de la guerre. La France avec Bois d’Arcy a longtemps conservé les originaux et Israël la copie des films. Il a mis 5 ans à mourir de faim à Paris. Je suis arrivé un an trop tard pour l’interviewer. Il était mort dans la misère un an avant.
Je pense qu’il faut rester optimiste, et garder son âme, prendre la mesure des enjeux humains. Mais on ne peut pas toujours être optimiste lorsque l’on voit l’indifférence relative dans laquelle il est mort. Cela reste significatif.
Même chose avec ce groupe de peintres qui s’était créé il me semble à Auschwitz. Mme Bouissy nous en avait parlé et nous avait montré des photos, des cartes. Les artistes ont toujours essayé de témoigner de leur condition.
A vrai dire, on voit aujourd’hui les signes avant-coureurs d’une renaissance de l’artisanat. Je veux dire par là que peu à peu le secteur panse ses plaies, peu à peu, des activités redeviennent rentables, donc susceptibles de redémarrer un jour.
Mais tant qu’il n’existera pas une parité entre nous, le vieux monde judéo-chrétien comme l’appellent certains et les monopoles qu’exercent les multinationales, tant qu’il n’y aura pas plus de justice sociale, les secteurs traditionnels resteront bloqués et tributaires de leur capacité d’investissement et de la capacité d’absorption du marché.
Il faudra bien un changement dans la façon de procéder de nos gouvernants, si l’on veut un jour sortir de l’ornière. Hors aujourd’hui, la finance est plus importante que l’industrie. Le secteur financier abat ses cartes.
Le syndicat est une solution parmi d’autres. Mais il reste symptomatique de constater qu’un des lieux les moins prisé par les hommes politiques reste les chambres de commerce et d’artisanat, tellement on sait que la finance soutient les multinationales.
C’est bien le pire endroit pour ces messieurs, du moins celui on l’on ne va que pour quelque inauguration ou pour glaner quelque distinction.
En tous les cas, la plupart se gardent bien de se jeter dans la mêlée.
Soyons sérieux, le problème de l’artisanat ne peut pas se limiter aux problèmes politiques. Mais on ne peut comparer la France sous Louis XVI qui par exemple était passionné de serrurerie et avait fait de ses propres mains la serrure du portail du château d’Arnouville-lès-Gonesse, ce portail se trouvant aujourd’hui au château de Thoiry ; on ne peut comparer des dirigeants impliqués de leurs propres mains, et une bureaucratie prête à tout pour spéculer sur le dos des artisans.
Le comité d’accueil ne peut pas être le même, pas plus que le principe humain.
Curieusement avec Nina, des gens de la branche des Valois nous avaient offert un kir lors d’une exposition de peinture en Sologne. Nous y étions allés avec un ami peintre, un corse, qui voulait leur vendre une pièce de bois en acajou. Une comtesse nous avait reçus au Mont-près-Chambord. Elle descendait des Valois, un de des branches laissée par les capétiens.
Les Valois m’ont toujours fait une bonne impression, car j’aime ce peuple Solognot
( la baronne a longtemps vécu en Sologne avant de vendre et de partir à Bormes-les-Mimosas ou elle a fini ses jours avec ma tante Méré, le tout ponctué par l’emploi et le travail de ma mère également ).
Les Valois pour en revenir à eux ont beaucoup moins conspiré contre nous les Castillans si on les compare avec les Louis qui se sont succédés juste avant la révolution, qui eux n’ont pas arrêté d’encourager les portugais à nous attaquer, au moment historique ou la Castille était tout de même très pauvre et misérable, surtout si l’on se réfère aux couches populaires les plus défavorisées. Malheureusement les rois de France se sont alliés aux portugais et nous ont fait la guerre, laissant la révolution française anéantir le peuple de Vendée quelques années plus tard, abandonnant la couronne. Heureusement nous avons gagné cette guerre, justement à Péléagonzalo, dans la plaine près de Toro.
Je pense cela dit que cette maison des Valois peut encore servir la France, même si je ne suis pas vraiment très monarchiste. Il ne faut pas être plus royaliste que le roi, mais ce sont des gens adorables, polis et hospitaliers, ouverts à tous les artistes, même aux enfants qui ne manquent pas de talent non plus d’ailleurs.
Pour en revenir au caciquisme dont nous parlions, puisque nous avions abordé le sujet, je dirais que le propre du caciquisme, s’est l’attentisme. On a l’impression que ces oiseaux de proie que sont nos dirigeants attendent patiemment une fois qu’ils se sont perchés le plus haut possible, multipliant les croassements et les sarcasmes. Mais la paralysie est devenue le propre de nos démocraties, qui non contentes de se laisser insulter, laissent le mensonge et l’intoxication des masses se répandre.
Tous les moyens d’intoxication des masses sont bons pour abrutir les enfants dès le plus jeune âge, et s’assurer un pouvoir médiatique que l’ont pourrait dire de droit divin dans son inspiration profonde. Les exemples abondent.
Prenons le cas de Claire Chazal, la présentatrice du 20H00, ou de son ami Poivre d’Arvor. Pas une seconde ils n’imagineraient qu’en démocratie on puisse contester leur monopole, leur droit à l’expression.
Pourtant Claire Chazal a prétendu plusieurs fois que les américains ont libéré Tréblinka avant les russes. Je ne sais pas combien d’argent elle a reçu pour ça.
Mais elle a aussi fait l’éloge d’un criminel de guerre comme Charles Taylor, qui s’est proclamé président de la république du Libéria, et qui n’a rien à envier à Hitler.
Ses hommes de main ont même faillit m’assassiner, à Paris même. On pourrait continuer encore longtemps. La liste est longue, les tortures et les crimes indescriptibles. Cela va de l’assassinat sommaire, aux mutilations et aux gens que l’on jette vivants dans des fosses à serpents.
Sans compter les ethnocides en tout genre, dont celui des mandingues. Charles Taylor, c’est trois génocides et trois ethnocides, rien de moins.
J’ai travaillé avec Ghislaine Carlessimo et le sergent Garcia, qui ont également faillit être assassinés, notamment à l’aéroport. Je ne parle pas ici de l’artiste sud-américain, mais d’un dirigeant commercial de l’ex-société Bidermann.
La chape de plomb est là. A eux les honneurs et la gloire, l’argent, mais on ne peut pas tout avoir en démocratie. Que je sache ils n’ont jamais mis en cause un grand voleur de châteaux comme feu le président Mitterrand, ou son copain Seydoux. Leur conception de l’information est révolue, totalement anti-juridique.
L’objectif de la 4ème internationale, au-delà des tendances, est aussi un objectif culturel.
La tradition ouvrière et communiste est assez marquée en France. Rassembler le plus grand nombre, le troupeau, est une mission.
Je pense aux grands sujets nationaux, à Compiègne, Pierrefonds, Villers-Cotterêts, à tout ce qui a cimenté, construit au fil des siècles la pensée et le destin national, en passant par les cathédrales de Senlis, d’Amiens, une des plus hautes du monde.
La lutte des classes est un principe historique. Constamment, périodiquement, l’impérialisme des grandes puissances se fait plus marquant. Il vise en partie à démanteler l’unité nationale.
Sans le soutien économique, militaire et politique des superpuissances, il n’y a pas si longtemps, les catalans de Samaranch et Maragal n’auraient pas obtenu les jeux de Barcelone. Eux qui ont exterminé la moitié de l’Europe, rayé de la carte la quasi-totalité des états baltes avec les nazis. J’avais écrit à Samaranch pour tenter de l’encourager, mais sans aucune illusion.
Les grandes puissances, comme les Etats-Unis et la CEI en sont bien conscientes, d’ailleurs les Etats-Unis arment Donosti, la principale filiale d’ETA en Espagne. Toutes les armes sont américaines. Cela suit ce qu’il s’est passé durant la guerre civile, avec les implications américaines et italiennes. L’Amérique arme ici une des principales organisations terroristes du monde, comme pour Al-Qaïda. D’ailleurs les Bush ont été les principaux argentiers d’Hitler.
Cette contradiction des Etats-Unis sur le plan humanitaire est une constante de l’impérialisme américain.
On le voit, l’impact et la puissance des superpuissances issues de Yalta ont un pouvoir de dévastation, et très vite les perdants de 39-45 ont repris du terrain sur les vainqueurs. Diviser pour mieux régner.
Il serait vain de situer uniquement l’avenir d’une profession du point de vue des rapports de force géopolitiques, mais soyons clairs, constamment, incessamment, tout ce qui a trait au pouvoir politique a été fait et défait à volonté. Nous ne vivons plus dans un monde doté d’un moule rationnel, mais dans un monde ou plus rien de tient, et même si la politique est une guerre, elle n’est jamais acquise à quiconque ou gagnée d’avance.
Loin de moi l’idée de rejeter les uns et pas les autres, la cause de la paix doit avancer de toutes les façons, mais il est clair que des puissances étrangères ne peuvent se soucier à notre place de notre stabilité, loin s’en faut.
La farce est énorme, elle a atteint son paroxysme. Des décennies de tyrannie sont devenues peu à peu notre seule histoire commune. On ne peut y voir qu’un pur hasard.
Le sort de l’Europe n’est pas une mince affaire.
II . L’ébénisterie et la menuiserie, l’atelier.
a) l’apprêtage en menuiserie.
Il faut distinguer 2 types d’apprêtages. Les apprêt ébénisterie, et parfois menuiserie, qui correspondent au montage du bois et des meubles ( colle à bois, colle agobois ) et les apprêtages au blanc d’Espagne ou de Meudon, ou encore violet, qui sont les apprêtages les plus essentiels dans notre profession, et qui serviront de préparation à la première couche des décors ou des panneaux décorés. C’est le célèbre Coromandel en laque de Chine et de Venise.
Soit on a en vue de faire des panneaux, c’est le cas le plus souvent. Et alors on apprête tout le meuble en fonction. Soit on n’a pas en vue de faire des panneaux, par exemple dans le cas de certaines tables ou de certains meubles, et dans ce cas plus rare on apprête d’une autre façon l’ensemble.
Le plus souvent, on fait des panneaux, et on peut évidemment en avoir en réserve, surtout si ce sont les mêmes, mais il est très difficile de les préparer également de toutes les façons. L’apprêtage est l’étape la plus importante qui déterminera la qualité de tout le travail ensuite.
Un mauvais apprêtage donnera une faible qualité artisanale, encore que de nos jours on ne puisse pas faire abstraction du polyester et d’autres techniques parallèles ou spécifiques. Un très bon apprêtage au blanc d’Espagne par exemple donnera une bien plus grande qualité finale.
La technique du Coromandel a déterminé la qualité de la laque de chine, le blanc d’Espagne est la même technique à peu de chose près. Nous y reviendrons aux chapitres suivants. Mais insistons tout de suite : la qualité de l’apprêtage est déterminante pour toute la suite.
Lorsque l’on ponce un apprêtage, on ponce soit à sec, en finition le plus souvent, juste avant la laque, soit mouillé mais dans ce cas exclusivement avec de l’eau froide, jamais de l’eau chaude ou tiède. On emploie parfois des cales en bois pour faire les recoins.
On ne mouille jamais trop, mais juste ce qu’il faut. Une éponge légèrement humide sert à nettoyer et aplanir le support, à le débarrasser des impuretés issues du ponçage au fur et à mesure.
Bien sur, on emploie du papier kraft ou de la toile émeri plus usés en finition que lorsqu’on dégrossit. Ponçage à l’eau, le papier est légèrement mouillé, ponçage à sec il est utilisé sec.
Surtout répétons-le, sur le blanc d’Espagne ou ne ponce qu’avec de l’eau froide, jamais avec de l’eau tiède ou chaude, en limitant la quantité d’eau. Jamais de flaques, cela accentuerai et créerait des petits trous.
Bien respecter le sens de ponçage en l’adaptant au meuble ou à la table, dans telle direction définie au départ. On peut croiser, mais ne pas changer de direction.
Ne confondons pas l’apprêtage, c'est-à-dire le blanc, avec les techniques d’ébénisterie ou de menuiserie, par exemple lorsque l’on emploie des règles de blocage, ces espèces de petits étais auto coinçant, ou d’autres technique de fabrication. Ici on parle bien de la colle, qui entoure et enrobe tout un meuble ou toute une table.
b) Le montage et démontage des meubles.
Suivant les professions et les corps de métiers, le montage et le démontage n’est pas toujours le même. Chez nous, il faut déjà séparer la serrurerie, les charnières, les vis, et bien penser que tout ce qui est métallique est numéroté et mis dans des boites.
Les ferronneries font partie de l’ossature d’un meuble, elles sont déjà montées et démontées avec la carcasse et le meuble. On en aura besoin à nouveau à la fin de la fabrication du meuble.
Un pré montage permet de travailler les trous avec une pointe et de tout contrôler, de préparer le terrain avant le montage final qui intervient à la fin. Ensuite on démonte, on classe et on range tout temporairement. Il est important de savoir ou iront les trous des charnières, tant sur le meuble que sur les panneaux, avant l’apprêtage et le placage, pour ne pas risquer de ne pas pouvoir les retrouver plus tard dans certains cas, suivant les travaux en cours.
Il faut prévoir une place dans l’atelier pour tel meuble ou telle table, en veillant à ranger les parties de menuiserie dans le même coin de l’atelier, et en évitant de tout mélanger. Les pièces doivent être bien rangées, aussi bien les pièces en bois que les pièces de ferronnerie rangées dans des boites et numérotées.
III . La préparation, les apprêts, les panneaux.
c) Le blanc d’Espagne ou de Meudon, ou violet.
Le blanc d’Espagne est considéré comme un des meilleurs apprêts à l’ancienne. Seules des techniques plus modernes comme celles du polyester sont parvenues récemment à le détrôner, et encore seulement en partie.
Son avantage est par exemple de permettre l’utilisation de la laque cellulosique durant toutes les étapes de fabrication ultérieures. Quelques autres enduits de moindre qualité le permettent également, mais pas le polyester.
Vendue en sacs, la poudre sert à préparer le blanc d’Espagne, utilisé très chaud pour le placage des panneaux, moins chaud pour la préparation des apprêts.
Lorsque l’on prépare le blanc, on prend une cuvette en acier qui ira sur le feu, de préférence au gaz, la bouteille étant reliée au détendeur avec 3 ou 4 pieds sur le sol.
Sur cette cuvette on place des pierres plates, et au dessus un récipient en acier dans lequel se fera la préparation.
On accroche une broche pour le placage, des petits et moyens pinceaux à l’aide d’une clou replié, sur la cuvette, les poils dans l’eau car la cuvette est remplie d’eau, et le récipient vient dans l’eau au centre de celle-ci.
Au fur et à mesure de la préparation, on ajoute des morceaux de gélatine qui viennent fusionner avec la poudre, on peut ajouter un peu de liquide ou les plaques ont macéré pour liquéfier provisoirement la préparation. Une fois la poudre et la colle assez homogènes, on commence à tourner avec un gros bâton tout autour du récipient pour éliminer les grumeaux, en veillant à bien frotter contre les parois du récipient.
Toutes ces opérations se passent à feu doux ou moyen. Même à grand feu, mais quoiqu’il arrive il ne doit jamais se former de bulles dans la préparation et celle-ci ne doit jamais bouillir. En cas d’ébullition on réduit alors le feu en agissant sur le réglage gaz. Lorsque la substance obtenue est homogène et débarrassée entièrement de grumeaux, et pour cela il faut touiller régulièrement en tournant, alors on la rend plus ou moins liquide ou épaisse en ajoutant ou pas du liquide, et on peut apprêter le meuble ou la table à chaud. Ce doit être de toutes les façons très très chaud.
On fait la première couche avec le pinceau pour les recoins, ou à la broche pour les extérieurs. On la laisse sécher un peu. Lorsque la première couche est suffisamment dure ou sèche, mais humide, on passe à la deuxième couche. Généralement 2 ou 3 couches suffisent suivant l’épaisseur recherchée. On laisse toujours le bois à nu à l’endroit ou iront les panneaux, généralement sur les extérieurs du meuble ou au centre de la table sur le dessus. Ceux-ci seront plaqués plus tard.
C’est en raison de cette étape de travail que l’on peut comprendre la nécessité de l’utilisation de bois tendre et non de bois durs comme le chêne. Il est plus facile d’apprêter au blanc d’Espagne sur du latté, du contreplaqué, et bien entendu sur du tilleul et toutes sortes de bois tendres, pour que la préparation à chaud pénètre bien les fibres du bois. Des bois comme le peuplier ou le merisier sont déjà un peu plus durs, le chêne et l’acajou étant les bois les plus durs, et l’acajou est du reste un bois précieux.
Toutefois, le merisier et le peuplier s’emploient. Mais le latté, le contreplaqué, le tilleul ou le saule sont plus courants dans cette profession, avec parfois le merisier.
Dans cette branche professionnelle, le latté s’emploie donc assez souvent, et aussi le tilleul qui est déjà un produit de luxe. L’étape de l’apprêtage en constitue la principale raison.
D’autres bois laqués sans apprêtage et d’autres techniques existent, y compris avec la dorure sur bois. Mais dans le cas présent, le bois est préparé avant d’être laqué.
Cette étape de la préparation est fondamentale; plus la qualité de la préparation sera élevée, mieux les étapes suivantes seront réalisées.
Pour les meubles, on ne peut apprêter qu’en plusieurs fois puisqu’il faut faire les intérieurs et le dessous du meuble. Les piètements seront donc en l’air et le dessus reposera sur des cales auxquelles on aura fixé de la moquette, pendant qu’on fera la colle pour l’intérieur du dessous. Il faut à chaque fois que ce soit sec pour que le meuble puisse reposer sur les cales, et pour pouvoir avancer la colle et l’apprêtage.
d) La colle de peau de lapin.
Elle s’utilise avec le blanc d’Espagne et lui sert de liant. On la prépare en la laissant macérer 24h00 dans un récipient avec de l’eau. Ensuite on conserve l’eau dans laquelle a macéré la plaque de peau de lapin pour la réutiliser plus tard dans la préparation du blanc d’Espagne. Lorsque la plaque n’est plus aussi dure, mais molle, on la fait fondre à feu très doux au bain-marie en veillant à ce qu’il n’y ait et ne se produise aucune ébullition.
La solution obtenue de couleur grisâtre est ensuite versée dans un récipient en plastique de préférence et on la laisse refroidir. Elle deviendra comme une espèce de gélatine épousant les formes de se récipient. C’est cette gélatine un peu comme du caoutchouc qui sera progressivement ajoutée à la poudre de blanc d’Espagne pour la préparation du blanc d’Espagne.
Une bonne colle ne doit pas être périmée. Les détaillants la vendent en sacs, parfois on en trouve en moins grande quantité qu’en gros.
IV . Les panneaux
a) La préparation
Les panneaux avant d’être plaqués sont préparés sur des tables ou des panneaux en bois le plus souvent contreplaqués. On utilise pour les faire beaucoup d’eau, et notamment du papier qui devient collant dès qu’on le mouille.
Une grosse éponge sert à mouiller le panneau de contreplaqué à grosse eau, et les deux faces du papier. Lorsque c’est assez mouillé on étale le papier sur le panneau en bois, et avec l’éponge, on ramène l’eau vers les extérieurs de façon à tendre la surface du papier qui servira pour faire les panneaux. Puis au verso du panneau, on plie le papier d’une certaine façon, d’équerre. Ensuite on place le scotch ou plutôt le papier qui devient collant dès qu’on le plonge dans un seau d’eau ; de cette façon on fixe le papier au verso tout en veillant à ce que cela reste bien tendu
Ensuite on laisse sécher le panneau sans trop le laisser exposer au soleil, car il pourrait craquer en séchant, puisqu’il va perdre toute son eau en séchant.
Ensuite lorsque le panneau est prêt celui-ci est toujours fait avec la colle, mais au couteau. On va dans un sens, en courbe, puis lorsque c’est sec ont revient toujours en courbe dans l’autre sens. Lorsque l’épaisseur est suffisante on laisse sécher.
La qualité des panneaux et des apprêts sera déterminante pour la qualité globale du travail.
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Manuel d’introduction au métier de peintre laqueur décorateur
Synopsis et contexte de l’œuvre de Manuel Diez Matilla
Refonte au dimanche 20 mars 2011
Par Christian Diez Axnick
Partie 1
Sommaire
I . Introduction
a) Avant-propos.
b) Une profession qui disparaît.
c) Les signes d’une renaissance.
II . L’ébénisterie et la menuiserie, l’atelier.
a) l’apprêtage en menuiserie.
b) Le montage et démontage des meubles.
III . La préparation, les apprêts.
a) Le blanc d’Espagne ou de Meudon, ou violet.
b) La colle de peau de lapin.
IV . Les panneaux
a) La préparation
b) Le ponçage des meubles, des tables et des panneaux
c) Le placage
V. La décoration.
a) La laque cellulosique.
b) Les patines
c) Le polyester
d) Le travail au pistolet compresseur.
VI. Les grecques, la gravure.
VII. La dorure.
VIII. Les patines, les surtons.
IX. Les vernis, la finition.
X. Les réparations, les rebouchages.
XI. Conclusions
I. Introduction
a) avant-propos
S’il est une profession légendaire et mythique, qui n’a jamais eu son CAP jusqu’à ce jour, c’est celle de laqueur décorateur. Cette profession extraordinaire est à l’origine un métier de pauvre. Elle n’a pu soutenir le poids économique des multinationales, des chocs pétroliers ou des grands groupes monopolistiques du bois.
Mais ce métier aux racines profondes et nombreuses reste et demeure une légende,
tant il oblige l’artiste à puiser au plus profond de ses ressources, de sa capacité de travail, de son savoir-faire, de son imagination et de sa débrouillardise.
C’est parce que ce métier associe plusieurs métiers à la fois et les juxtapose, parce qu’il accumule les difficultés, que le résultat est parfois au delà de l’imaginable.
Ne nous y trompons pas, c’est la mauvaise foi, la méchanceté, accouplée à l’ignorance et au mépris général qui ont fait de cette profession une sorte de profession fantôme. Ce n’est guère le contraire, et on peut l’affirmer sans aucune complaisance, sans pour autant s’abstraire ou se soustraire de milliards de questions fondamentales.
Tous les professionnels le savent, l’artisanat est menacé en permanence, et dans tous les domaines de l’initiative privée, tant la rapacité du monde politique est sans issue.
Comme partout ailleurs, il ne faut pas faire la confusion entre les peurs ancestrales, et ce que l’on peut très bien prendre au premier degré.
La caractéristique de cette profession, est de ne s’être jamais soustraite à tous les cultes. La vérité est qu’on l’a laissée sur le bord de la route. Ce n’est pas une énigme, mais la vérité. On pourrait s’évertuer à dire et répéter qu’il y a 12 apôtres comme 12 petits prophètes, et 4 grands prophètes. Mais pratiquement toutes les religions du monde l’ont deviné, le problème est celui du client réellement indésirable, celui qui veut de la scatologie, de la pornographie, celui qui ne sait pas ce qu’il veut.
Jésus-Christ sait qu’il n’est pas Jérémie, mais le problème ne se pose pas vraiment, Jérémie n’est pas non plus Jésus-Christ.
Il n’est pas question ici de mettre en doute tel ou tel ésotérisme, la question est plutôt à mettre sur le compte d’une clientèle de spéculateurs perfides et paumés qui souvent font perdre leur temps et leur argent aux professionnels que nous sommes, voulant tout et n’importe quoi.
Tous ces marchands, ces experts en marketing ajoutent surtout de la confusion. Jésus ne les a pas chassés du temple sans raison.
On ne peut pas recréer Louis XV, ni même Louis XVI, passionné de serrurerie et d’horlogerie en son temps, on ne peut pas non plus sortir de la profession et de son cadre général pour assouvir les besoins inconsidérés de tel ou telle.
Albert Einstein n’avait pas David Aouat dans sa poche, enfin pas au sens spirituel, c’est clair. Il n’a fait que rêver à un monde juif plus fraternel, meilleur.
J’ai eu pas mal de démêlés et de problèmes avec Aout, comme Nina. Comme Berthe Mann, une très proche amie de ma mère, il est plutôt l’archétype même de l’intégriste juif, ex-membre du Bétar. Einstein était un juif allemand plus ouvert, au raisonnement moins fermé. Ne va-t-on pas quelque part avec l’EPR, sans doute aussi, réaliser un jour le rêve des alchimistes du moyen-âge, c'est-à-dire changer le plomb en or ?
En tous les cas, l’EPR est la seule alternative à ce que nos connaissances en physique puissent évoluer. Beaucoup d’évolutions sont imaginables.
S’ingérer dans les problèmes ou les controverses entre les hébreux reste tentant, mais le vrai christianisme garde son label, sa façade.
A vrai dire, le propre de l’artisanat, c’est de garder sa force d’expression, ses codes, sa subtilité, la force se perd comme toujours avec la vieillesse. Il ne faut pas rêver trop vite non plus.
Il est clair au sortir de la seconde guerre mondiale en 45 que le monde juif est morcelé,
et même le monde chrétien ou le monde arabo-musulman.
J’ai connu Katia Ackstein, de son nom adoptif, une des plus grandes philosophes talmudistes en Allemagne d’après guerre, qui a travaillé comme ethnologue 2 ans dans le sud irakien. Son père était un juif londonien, le seul rescapé avec elle. Toute sa famille a été décimée dans les camps. Lui était resté à Londres.
J’ai vécu 10 ans maritalement avec Dominique « Nina » Vende Zimmermann, dont le père a été champion de Paris du 20 000 m et dont le grand-père a été fusillé en 44 aux alentours du ghetto de Varsovie.
J’ai longtemps été aussi et encore jusqu’à aujourd’hui très ami avec Nicole Lévy, qui a été aussi l’amie de Jean-Pierre Bourrin, mort des suites de bombardements chimiques en Irak. On ne sait pas si c’est l’aviation irakienne ou américaine qui les a bombardés. Son frère a fait 5 ans de vietnam.
Mon père a fait un meuble superbe pour Georges et Bernard Lech, anciens footballeurs du stade de Reims et du matra racing. Les deux sont également d’origines polonaises. Le père était sur une chaise roulante, il a été le plus jeune sélectionné en équipe de France, son fils a continué à Reims et au matra racing. C’est lui et sa femme qui lui avaient commandé le meuble, enfin deux meubles il me semble.
C’était déjà un peu sur la fin de carrière de mon père. Tout à la fin de sa carrière, il a fait des tables avec des paysages floraux et aquatiques, des éclairages fabuleux, des meubles et des décors exceptionnels, il était vraiment au firmament de sa carrière, de son savoir et de sa technique. Mon père à ses débuts avait même fait la copie d’un paravent du musée Guimet avec un autre décorateur asiatique chez Midavaine. Un paravent superbe qu’avait commandé Luis Mariano.
Il faut bien dire que la Pologne est inséparable de Jean-Paul II, comme l’Allemagne l’est de Saint-Boniface et l’Algérie de Saint-Augustin, ou l’Espagne de Sainte Térèse d’Avila ( qui est passée par Toro d’ailleurs ).
Peu de grands artistes juifs ont réellement émaillé l’après guerre, hormis peut-être Marc Chagall et plus récemment, le chanteur de Toñas « El Pele » que j’ai connu sur le palier des escaliers de Andres Francisco Serrita avant qu’il ne devienne un des 2 ou 3 plus grands chanteurs de Toñas du monde. A l’époque, j’étais élève depuis pas mal de temps, et il était dans les 10 plus grands du monde pour se faire un ordre de grandeur.
Il y eut aussi Raymond Loewy, qui a travaillé dans le désign pour les emballages, pour la NASA, et avec qui j’ai quelques points communs. Simplement, nous n’avons pas évolué dans les mêmes domaines exactement. Moi après avoir commencé l’atelier à 8 ans et l’usine à 16, après avoir pratiquement aidé mon père pendant 25 ans, je me suis orienté vers un travail de projeteur, dans le bâtiment informatique au début, puis dans la mécanique, le ferroviaire, la plomberie, la climatisation et la CVC, et bien d’autres domaines encore, la tuyauterie pharma par exemple, ou plus récemment le génie civil. Aujourd’hui je suis chargé d’affaires clim.
Le judaïsme a souffert d’un fort rejet culturel durant la guerre froide. Par contre,
La réaction est venue de grands intellectuels juifs. Je pense en particulier à Mme Bouissy, proche amie d’Edgard Faure et ancienne groupie d’Arafat, qui nous a quitté il n’y a pas si longtemps finalement, qui était aussi une des 2 meilleures historiennes de France, et avec qui j’ai tout de même travaillé 4 ans. Je pense au centre gauche traditionnel, même s’il ne faut pas se faire d’illusion, le socialisme dominant l’a toujours trahi une fois au pouvoir et en place.
Des gens comme Poincaré, comme plus récemment le président Poher, que mon père a aidé de son vivant lorsque ses gardes du corps l’avaient perdu au musée Cortot à Montmartre, sont des gens qui globalement m’ont donné l’impression de chercher à faire quelque chose pour aider ce que j’appellerai un judaïsme décomposé et un catholicisme exsangue, ou même d’autres cultes.
C’est Mme Bouissy qui nous avait emmenés lorsque nous étions enfants voir l’exposition sur Lucy au musée de l’homme, ou se trouvait mère Térésa lorsque je l’ai rencontrée pour la première fois. C’est elle aussi qui nous avait emmenés au musée des Arts et Traditions populaires.
A l’époque, ce musée n’était pas ce qu’il était aujourd’hui, et le domaine des explications dépassait de plusieurs milliards d’années lumière la matière, le matériau. Aujourd’hui la situation est moindre.
Si mon père était plutôt conservateur, le centre gauche s’est toujours démené en France, il a toujours eu une matrice, un vecteur général et collectif, ce qui n’a pas toujours été couronné de succès.
b) une profession qui disparaît.
Soyons sérieux sur le fait que la profession disparaisse. Elle ne disparaît pas seulement en raison de ce que les kabbalistes pourraient appeler de véritables prises d’otage à la franciscaine ( ne me prenez pas pour plus anti-franciscain que je ne suis, après tout le pape Jean-Paul II prit leur défense dans un de ses derniers livres « Levez-vous ! Allons ! » ), ou en raison du concept caciquiste de nos démocraties, mais aussi parce que le monde civilisé disparaît en même temps avec elle.
Nous sommes en réalité face à 2 mouvements composés et ensuivis dans le temps. Repli économique et perte d’un savoir faire vont de pair.
Du chrétien d’Anouan au juif du ghetto de Varsovie, au musulman de Grozny ou d’ailleurs, on le voit dans tous les conflits à travers le monde : l’homme est mauvais, il devient de plus en plus mauvais. La barbarie gagne du terrain plus qu’elle n’en perd.
Hors, notre métier est fragile.
L’homme est tellement mauvais, qu’il ne peut plus légitimement aspirer à ce que tout soit fait pour son bien être. Et par conséquent, les artistes de haut vol, de grand calibre, ont le droit de poser leurs conditions et de refuser les simulacres.
Les plus petits artistes, dont je suis, peuvent même refuser purement et simplement de suivre le mouvement impulsé de force ça ou là. On ne rêve plus tellement de nos jours.
Le vrai métier disparaît, aussi à cause de toutes sortes de menus tyrans et caciques locaux qui vivent comme des parasites, sur le dos de la profession avec les forces de police, les huissiers, les détraqués sexuels de tout poil. Une profession ne disparaît généralement pas sans que des raisons particulières ne viennent émailler d’incidents graves à la fois son développement et surtout sa profondeur.
Par exemple, en France, le président Mitterrand a conspiré avec son premier ministre, un juif, Fabius ( de son vrai nom Fabuzzi ), pour qu’il signe des milliards en chèque à une entreprise comme Ikéa pour qu’elle continue à piller tranquillement le bois africain. Pendant ce temps, et bien les africains meurent réellement de faim, de froid, le gibier disparaît, l’écosystème disparaît. Les réalités souvent cruelles rattrapent toute initiative incontrôlée.
Les scandinaves prôneront leur révolution sexuelle évidemment sur les cadavres des africains. C’est bonjour Monsieur je suis pour vous. Certains ont toujours œuvré pour jeter de l’huile sur le feu, pour favoriser l’antisémitisme et s’assurer le pouvoir.
Bien sur, Nord se sert sur le dos de Sud. Il n’y a pas là de doute possible. Il y a aussi la volonté de terroriser, de faire peur.
Bien sur que l’Islam sera à terme la religion dite de domination, la thèse dominante, même si personne n’aime les thèses à reculons. Mais c’est la bonne thèse.
En réalité, aucune profession ne meurt si tout n’a pas été fait pour qu’elle disparaisse, sous le poids des lobbies économiques. Hors, tout a été fait pour que la notre disparaisse, à tous les niveaux et à toutes les échelles, y compris à l’échelle politique.
Rien n’est plus insupportable à des dirigeants en quête de pouvoir que des corps de métier bien portants qui font de l’ombre à leurs rêves de puissance et de la concurrence à toute vérité suprême, s’inscrivent en faux avec une conception économique de masse.
Il n’y a pas de redistribution massive des richesses sans pillage.
Une autre forme de pillage est le pillage intellectuel, qui sans mon témoignage serait attribuable à Garouste et Jeumont ( associés à l’époque du décors du logis ) sans les 20 ans de travail dévoué et acharné de mon père, sans l’énorme quantité de tables et de meubles qu’il a fait pour eux. Gérard Garouste est aujourd’hui un peintre moderne reconnu, à qui des ministres et même le président de l’assemblée nationale rendent visite. Certes, ils défendent de louables causes, des associations pour que les enfants puissent partir en vacance, mais pourquoi n’ont-ils rien fait pour ce monstre sacré qu’était Manuel Diez Matilla ? Ne peut-on pas y voir aussi une totale inégalité de traitement ?
Je n’ai jamais trop cru que de grands modernes, de grands désigners pourraient émerger sans un tremplin, sans toute une base, tout un terreau, un soutien aux idées novatrices. D’ailleurs à la grande époque de Manuel Diez, Gérard Garouste n’était qu’un obscur petit artiste moderne en herbe, anonyme et insignifiant, même si mon père l’encourageait déjà et se gardait de tout commentaire prématuré.
Son désign d’une bouteille de pastis sortie sur le marché en 2006 m’a toutefois emballé, comme une des ses toiles exposée à Beaubourg, avec tout un traitement du rouge, qui est la couleur qui met le plus longtemps à sécher.
Je trouve en revanche qu’il manque l’équilibre que mon père savait apporter.
Mon père aura en tout et pour tout travaillé une vingtaine d'années pour Le décors du Logis, et fabriqué des centaines de tables et de meubles pour eux.
Le pire exemple de confusion celle-ci économique que j’ai vue est l’exemple industriel, lorsque le pouvoir est concentré entre peu de mains.
Par exemple lorsque peu à peu les ébénistes, les charpentiers et les menuisiers du faubourg Saint-Antoine ont disparu, lorsque les ébénisteries et les ateliers ont fermé progressivement, que les Vernis Jacquelin sont partis à Bagnolet, déjà, le malaise industriel était général. Déjà, les laques cellulosiques craquelaient et craquaient si on ne leur ajoutait pas de vernis. Impossible de faire une première couche sans vernis.
Hors, en première couche, il ne faut bien sur surtout pas de vernis, il n’en faut qu’à la fin. Déjà, c’est toute la chaîne industrielle, notamment allemande, qui était sabotée dans son ensemble.
La chimie est le levier qui a permis de pratiquer la casse au profit des multinationales et des plus grosses entreprises, au mépris de la loi et de l’intérêt des artisans.
Il est clair qu’au sortir de la deuxième guerre mondiale aussi, le rideau de fer a séparé les concepts, affaibli les tendances, nivelé les oppositions de masse.
J’ai connu dans ma jeunesse une des trois dernières femmes du monde à avoir passé 5 ans à Auschwitz, et lors d’une discussion d’une demi-heure que nous avions eue dans le train, elle m’avait notamment parlé de ce que les plasticiens faisaient en Russie.
Elle était retirée du coté de Kiev ou Tbilissi, ou j’ai également laissé de lointaines origines ukrainiennes.
Cette conception, celle des plasticiens russes, était davantage celle de la compétition que celle de l’art, et nous en avons très franchement largement hérité aujourd’hui, par exemple dans les dessins animés et la bande dessinée. Surtout dans les dessins animés avec l’émergence de l’infographie. Les industries se livrent une lutte sans merci.
Le dessin industriel, celui du bâtiment et des industries, qui correspond à la voie professionnelle que j’ai suivi, est également le monde de la vitesse et de la rentabilité comme seule norme économique, et bien trop souvent on en oublie tout le reste, à savoir la créativité et l’imagination, la fantaisie nécessaire à l’entreprise de tout grand projet.
Je suis projeteur climatisation et plomberie également, assez axé méthodes bâtiment.
J’ai quand même une vingtaine d’années d’expérience aujourd’hui.
La compétition entre les artistes a d’abord été un moyen de compromis, de cassure avec la civilisation occidentale décadente, mais cette même civilisation a tôt fait de reprendre le concept de concurrence à son compte. On prend des idées là ou il y en a.
Longtemps puisque l’humanisme a été l’autre courant de la renaissance, il a servi de frontière définie avec les grands courants picturaux de la renaissance elle-même. Franchir cette ligne de démarcation, c’était se glisser dans le camp des intellectuels subversifs ou mécontents quelque puisse être leur culte, leur confession, ou leur camp artistique.
Déjà si à l’époque le seul but de beaucoup d’anciens déportés et d’anciennes déportées était de témoigner, le monde moderne ne manquait pas de faire émerger de nouveaux puissants médias. Ceux-ci, on pouvait déjà le présager il y a une vingtaine d’années
ont pris de plus en plus de pouvoir depuis le satellite avec les moyens modernes et polluants de communication. On a choisi de dépecer l’espace lointain, comme seul compromis pour l’humanité. Nous sommes loin de la propreté et de la netteté copernicienne.
Ex membre du Parti des Travailleurs, issu de la 4ème internationale, je pense qu’il faut à la fois de la pondération et du recul face au pouvoir des médias dans nos sociétés contemporaines.
Je renvoie ici le lecteur à deux ouvrages qui me semblent les plus significatifs au plan français en ce qui concerne la 4ème internationale : Itinéraires, de Daniel Gluckstein, le secrétaire général du P.T., et Pierre Lambert ( aux éditions du Rocher ), et Lutte des classes et mondialisation, de Daniel Gluckstein ( aux éditions Selio ). Je pense qu’à la différence d’un Jean-Pierre Bret, d’une Y. Taborin ( je ne sais plus si c’est Yvonne ou Yvette, je crois que c’est Yvette ) ou d’autres grands intellectuels communistes, le classicisme de la 4ème internationale est sans doute encore plus net.
J’avais fait un exposé oral pour Monique Olive et Y. Taborin sur Terra Amata, et la grotte du Lazaret en 1983 à Paris 1. En 2006, lors d’une mission d’intérim à Nice, j’ai eu l’occasion de voir le spectacle aquatique unique de Villeneuve-Loubet, Marineland, et de voir aussi le musée de terra Amata à Nice. Il y consacrait également une autre exposition sur le site de Dmanissi, en géorgie, sur des homos erectus, venant d’homo ergaster, baptisés homos georgicus, et vieux de 1 800 000 ans.
En fait, le plus grand parc aquatique d’Europe se trouve non loin de Benidorm et de Valence.
L’art est différent de la communication, il est le support d’un début de communication, le préalable à une question plus ensuivie. Sa transformation peut parfois ressembler à une forme de prostitution. Je parle ici de son adaptation massive pour telle ou telle catégorie d’âge et de public ponctuel, du fait que les temps modernes l’ont rendu malléable et corvéable à merci.
A vrai dire, pour ne prendre que notre exemple à nous, qui sommes des enfants d’apatrides et d’immigrés, aux origines européennes diverses, Toro est un peu la Jérusalem espagnole, et la ville natale de mon père, en Vieille Castille, aujourd’hui Castille et Léon. Il en a fallut du chemin depuis Alonso Berruguete, depuis Churriguera, Diez Azevedo, Aléman, Grégorio Fernandez, Fernando Gallego,Valdévi et tant d’autres jusqu’à mon père, Manuel Diez Matilla. Le christianisme reste une composition abstraite, ou la bourgeoisie se confond avec le peuple, ou les classes sont rompues à tous les exercices, ou leurs limites s’estompent au fil du temps. Et puis Toro a aussi été la capitale des lois en Espagne pendant plus de 8 siècles, la ville a les plus anciennes arènes d’Espagne, une soixantaine d’églises et de couvents, de lieux religieux prestigieux, et de toutes tendances. Toro est aussi le site de la bataille de Péléagonzalo. Mes ancêtres sont de Pellas et Valdefuza. Toro est aussi une capitale royale pour les souverains espagnols et portugais.
Le vrai christianisme n’est pas l’exercice de l’exclusion, mais celui de la fusion vers un seul et même but suprême et intangible. On pourrait leur ajouter Juan de Juni, Salcillo, l’école du Levant et tant d’autres encore.
Un grand coloriste comme Manuel Diez est aussi né du rejet de ses prédécesseurs, du rejet des classes bourgeoises dominantes. Du refus.
Les grands artistes ont souvent tendance à se replier sur eux mêmes, à refuser et refouler le passé peu après l’avoir admiré, à aller de l’avant. L’art chrétien ou religieux est fait d’ajouts, de compléments, d’anticipation et de synthèse. Souvent les artistes à la fin de leur vie glissent vers une certaine apostasie ou certains doutes.
Mais l’histoire ne retient d’eux qu’une partie de leur œuvre, pas toute leur œuvre à travers le monde, pas tout leur engagement.
Un artiste ne fait pas que témoigner de son époque, il lui apporte aussi quelque chose en plus, souvent quelque chose qu’elle n’aurait pas vu sans lui. Il met en relief certaines choses, certains évènements parfois historiques, met l’accent sur certaines fêtes, trouve des symboles, par exemple les symboles de la pâque. Mon père a fait des centaines de peintures à l’huile dans sa vie. Il a su dans son métier utiliser les qualités de la laque d’une manière optimale, et faire avec elle des choses qu’il n’aurait pas pu faire à l’huile et réciproquement.
Sa sœur, Angelita, et une bonne partie de ma famille, a notamment longtemps travaillé et travaillait encore récemment jusqu’à sa mort pour la baronne Goury du Roslan, qui avait un lien de parenté lointain avec Joseph, le frère de Napoléon. Son travail de laqueur décorateur, mon père l’a exercé de Biarritz à Deauville, en passant par Tours.
La baronne, ou son neveu, se sont vus dédicacer le livre de l’écrivain russe Pasdoc de Salkoff « Le cocher de la Troïka ». Pasdoc de Salkoff y parle de sa carrière de chansonnier et de la chanson française.
Cette baronne qui nous a quitté en avril 2005 était d’origine danoise et américaine, ses parents étaient l’un un ancien ambassadeur du Danemark à Paris, l’autre un banquier américain, enfin sa fille je crois.
Sa famille allemande avait émigré au Danemark. Elle descendait en effet des Moltke, du nom du maréchal allemand qui a participé à un attentat contre Hitler. Anne Frank parle de lui dans son journal, regrettant que ce nobliau allemand n’ait pas réussi dans son entreprise. En réalité Moltke est d’origine danoise, il s’était engagé dans l’armée allemande.
Le grand-père de mes cousins d’Allemagne, que nous surnommons Opa Linie, a également participé à un attentat contre Hitler, celui qui s’est soldé par des centaines d’exécutions et d’opposants décapités. La majeure partie de ma famille allemande a été sur les routes de l’exode après la déroute, la débâcle et l’avancée des troupes russes, et dans nombre de petits camps de transit, dont un pas loin du Stuthoff, près de Danzig, l’actuelle Gdansk, et aussi celui de Marianenfeld près de Berlin.
Horst, l’aîné des frères, est décédé de la typhoïde dans l’un de ces camps.
La baronne est donc morte il y a peu, à 105 ans. Elle s’est éteinte, née avec le siècle et morte avec lui.
Pasdoc de Salkoff, dans son livre, traite de la chanson française. Il y cite notamment Charles Aznavour, qui a sa salle des fêtes à Arnouville-lès-Gonesse, et beaucoup d’autres, Trenet, Brel, Montand, Johnny Halliday. Pasdoc de Salkoff est un ancien aviateur russe, comme mon ami Jean Seigaud, le dernier aviateur français a avoir pris part à la bataille d’Angleterre, dont le père est l’un des principaux ingénieurs de la ligne Maginot. J’ai vaguement connu un aviateur breton qui a fait 15 ans de guerre avec De Lattre. Seigaud est un homme plus posé. Il finit tranquillement ses jours à l’hôpital de Gonesse.
Jeté de l’avion sur l’Algérie sans parachute, il n’a du sa survie qu’à son parachute de secours et à un arbre qui a amorti sa chute, mais en lui perçant la rate, il a fini dans un état très grave jusqu’à aujourd’hui. Son état de paralysie générale est stationnaire depuis.
Il est invalide à 90%, comme mon frère aîné est malade mental à 90%, schizoïde et schizophrène. Cela dit, mon frère aîné, même s’il est malade, a travaillé avec pratiquement tous les plus grands maîtres d’arts martiaux du monde. Il a pas mal voyagé, au Maroc, au sud de la chine, au Tibet, mais moins que ma mère. Mon autre frère, David, est mort tragiquement. La folie de mon frère aîné a en définitive pesé très lourd, même si ce n’est pas le seul paramètre qui ait précipité sa fin triste dont je ne pourrais jamais me remettre. C'est un véritable légume d’égoïsme.
Les carrières aujourd’hui n’offrent plus des perspectives géographiques aussi profondes pour les artisans, qui sont un peu les chansonniers de la peinture et les aventuriers de la deuxième moitié du XXème siècle. D’abord parce qu’on a pris la sale habitude d’étouffer les artisans, tellement on les jalouse. Tout un paravent commercial a été mis en place, toute une devanture artificielle, un harcèlement publicitaire permanent. Sans compter le sabotage industriel, les agressions racistes, antisémites parfois contre les commerçants et leurs magasins, le racket, les délits de toute sorte. La profession n’est pas épargnée, l’ensemble de la chaîne non plus.
Ensuite, tout à été fait pour jeter de l’huile sur le feu et attiser la haine contre les artisans et « la vieille Europe », l’ordre ancien en quelque sorte, les autres se déclarant automatiquement comme d’excellents modernes, ce qui est loin d’être le cas. En fait, le vrai modernisme, la vraie innovation artistique est par essence de nature classique.
Il n’y a pas de nouveauté sans preuve tangible.
Les « anciens » comme on les appelle ont découvert Kurt Masur avant que les hommes d’affaires et la finance ne lui tombent dessus et Campanella bien avant les autres, et les Toñas d’El Pele et les Jaléos de Chano Lobato bien avant les autres encore.
Les plus grands ont commencé par séduire les anciens et réciproquement. C’est le meilleur label de la vraie différence. C’est vrai pour l’absurde traité par Carlos Montoya, pour Ramon Montoya, pour la logique traitée par José-Antonio Sabicas, pour Serra et son fils Serrita et ses zambras ou encore José El Toro, son ami chanteur.
Il y a toujours comme un examen de passage à passer. Serra a enregistré avec les plus grands, El Camaron de la Isla, Paco de Lucia, Escudéro et tant d’autres.
Mais à la différence des autres ceux que l’on appelle les anciens ont travaillé avec eux et pour eux, sans compter ce qu’ils ont légué à leurs enfants. Les grandes innovations sont très souvent classiques. Il est rare que le monde moderne ne plagie pas.
Ce que j’aime par exemple chez Chopin, même s’il était alcoolique, c’est qu’il ne se situait pas à l’intérieur des grands empires de son époque. Ni à l’intérieur de l’empire britannique, ni de celui du Saint-Empire Romain Germanique, ou les chevaliers teutoniques exterminèrent les prussiens pour les convertir au catholicisme, ni à l’intérieur de celui de Charles-Quint, Chopin était un grand esprit lyrique, un des premiers à apparaître en marge du système, à bouleverser les normes.
La finesse, la fluidité de son jeu, donnent à ses mélodies un lyrisme aux aboutissants surprenants. Chopin était copernicien dans l’âme. Il savait surprendre agréablement et subitement comme Dvorak.
Bien souvent, tout au long de sa carrière, mon père surprenait des artisans asiatiques et autres dessinateurs devant les vitrines en train de plagier les décors de ses tables ou de ses meubles.
Les vraies idées, on va les chercher avant tout là ou est la qualité. La force est un moteur qui ne se présente pas seul, que l’on finit toujours par copier puis par saboter.
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Lehrbuch von Einführung ins Handwerk von Maler laqueur Dekorateur
Sinopsis und Zusammenhang des Werkes von Manuel Diez Matilla
Erneuerung am Sonntag, der 20. März 2011
Von Christian Diez Axnick
Teil 1
Übersicht
I. Einführung
A) Vorwort.
B) Ein Beruf, der verschwindet.
C) Die Zeichen eines Auflebens.
II. Die Möbeltischlerei und die Tischlerarbeit, die Werkstatt.
A) Der apprêtage in der Tischlerarbeit.
B) Die Montage und die Zerlegung der Möbel.
III. Die Vorbereitung, der apprêts.
A) Der Weiss von Spanien oder von Meudon, oder violette.
B) Klebstoff von Kanninchenfell.
IV. Die Platten (Schilder)
A) Die Vorbereitung
B) Das Schleifen der Möbel, der Tische und der der Platten (Schilder)
C) Das Sperrholz
V. Die Dekoration.
A) Der Lack cellulosique.
B) Patinierst sie
C) Der Polyester
D) Die Arbeit in der Pistole Kompressor.
VI. Die Griechischen, die Gravur.
VII. Die Vergoldung.
VIII. Patinierst sie, der surtons.
IX. Firnisse (Lacke), Fertigstellung.
X. Die Entschädigungen (Reparaturen), die Verkitten.
XI. Schlußfolgerungen
I. Einführung
A) Vorwort
Wenn er ein legendärer und mythischer Beruf ist, der sein KAP bis diesem Tag niemals gehabt hat, ist das dasjenige laqueur Dekorateur. Dieser außerordentliche Beruf ist am Anfang ein Handwerk von Armem. Sie hat das wirtschaftliche Gewicht der Multinationalen, der Ölschocks oder der großer monopolistischer Gruppen von Holz nicht stützen können.
Aber dieses Handwerk in den tiefen und zahlreichen Wurzeln bleibt und wohnt eine Sage, so, er verpflichtet den Künstler, zu schöpfen, in dem tiefsten seiner Mittel, seiner Arbeitskapazität, seines Know-Hows, seiner Vorstellung und seiner Schlauheit.
Das ist, weil dieses Handwerk mehrere Handwerke gleichzeitig vereinigt und sie aneinanderreiht, weil es die Schwierigkeiten anhäuft, weil das Ergebnis jenseits des Denkbaren manchmal ist.
Irren wir uns dort nicht, das ist die Unaufrichtigkeit, die Bosheit, die in der Unwissenheit gekoppelt ist und in sich getäuscht General, die aus diesem Beruf eine Art des Berufes Gespenst gemacht haben. Das ist der Gegenteil kaum, und man kann es ohne eine Gefälligkeit behaupten, ohne sich dafür zurückzuziehen oder sich Milliarden Grundfragen zu entziehen.
Alle Fachleute kennen ihn, das Handwerk ist ständig, und auf allen Gebieten der Privatinitiative gedroht, so ist die Habsucht der politischen Welt aussichtslos.
Wie man überall woanders, die Verwirrung zwischen den altüberlieferten Ängsten nicht machen muß, und was man im ersten Grad kann.
Die Besonderheit dieses Berufes, besteht darin, sich allen Verehrungen niemals entzogen zu haben. Die Wahrheit ist, daß man sie auf dem Bord des Weges zurückgelassen hat. Das ist kein Rätsel, sondern die Wahrheit. Man könnte sich bemühen, zu sagen und zu wiederholen, daß es 12 Apostel geben wie 12 kleine Propheten, und 4 große Propheten. Aber praktisch haben alle Religionen der Welt ihn erraten, das Problem ist dasjenige des Kunden wirklich, wer unerwünscht ist, derjenige, der der Skatologie, der Pornographie, denjenigen will, der das nicht kennt, was er will. Jesus Christus weiß, daß er Jérémie nicht ist, aber das Problem stellt sich wirklich nicht, Jérémie ist auch kein Jesus Christus.
Es handelt sich hier nicht, im Zweifel so oder solchen ésotérismus zu legen, die Frage ist lieber in bezug auf eine Kundschaft treuloser und abgelegener Spekulanten zu legen, die oft ihre Zeit und ihr Geld den Fachleuten entziehen, die wir sind, alles und etwas unwichtiges wollend.
Alle diese Händler, diese Experten im Marketing fügen vor allem der Verwirrung hinzu. Jesus hat sie des Tempels ohne Grund nicht gejagt.
Man kann weder Louis XV, noch denselben Louis XVI, noch den Liebhaber von Schlosserarbeit und von Uhrenfabrik in seiner Zeit rekonstruieren, man kann auch aus dem Beruf und aus seinem allgemeinen Rahmen nicht ausgehen, um die unüberlegten Bedürfnisse von so oder mancher zu stillen.
Albert Einstein hatte David Aouat in seiner Tasche, schliesslich nicht im geistigen Sinn nicht, das ist klar. Er hat nur ein brüderlicheren, besseren jüdischen Leuten geträumt.
Ich habe ziemlich vielen Streit und Probleme mit Aout gehabt, wie Nina. Wie Berthe Mann, die sehr nahe Freundin meiner Mutter, er lieber der Archetypus selbst des jüdischen Integralisten, des Exmitgliedes des Bétar ist. Einstein war ein geöffneterer deutscher Jude, in der weniger geschlossenen Argumentation. Geht man irgendwo mit dem EPR, zweifellos auch, eines Tages den Traum der Alchimisten des Mittels-Alters nicht realisieren, das heißt Blei in Gold ändern?
In allen Fällen ist der EPR die einzige Alternative darin, daß unsere Kenntnisse in der Physik sich entwickeln können. Viele Entwicklungen sind denkbar.
Sich in die Probleme oder die Streite zwischen hebräisch der, versuchende Rest einzumischen aber behält das wahre Christentum seine Handelsmarke, seine Fassade.
Offen gesagt, das Eigene des Handwerkes, das besteht darin, seine Kraft von Ausdruck, seinen Kodes, seiner Spitzfindigkeit zu behalten, die Kraft verirrt sich wie immer mit dem Alter. Man muß zu schnell auch nicht träumen.
Es ist gegen Ende des zweiten Weltkrieges in 45 klar, daß die jüdischen Welt, und sogar die christliche Welt oder die arabo-muselmanische Welt zerstückelt sind.
Ich habe Katia Ackstein, ihres Adoptivnamens gekannt, einer der größt philosophierst talmudistes in Deutschland nach Krieg, der wie 2 Jahre alter Völkerkundlerin im irakischen Süden gearbeitet hat. Ihr Vater war ein Londoner Jude, ein einziger Überlebender mit ihr. Seine ganze Familie ist in den Lagern dezimiert gewesen. Er war in London geblieben.
Ich habe 10 Jahre heirats-mit Dominique "Nina Vende Zimmermann" gelebt, deren Vater ein Meister von Paris des 20 000 M gewesen ist und deren Großvater in 44 in der Umgebung vom Getto von Warschau erschossen gewesen ist.
Ich bin sehr freundschaftlich mit Nicole Lévy lange auch und noch bis heute gewesen, die auch die Freundin von Jean-Pierre Bourrin gewesen ist, der an den Folgen von Chemiebeschießungen im Irak gestorben ist. Man kennt nicht, ob eben das irakische oder amerikanische Flugwesen sie bombardiert hat. Sein Bruder hat 5 Jahre vietnam gemacht.
Mein Vater hat ein fabelhaftes Möbel für Georges und Bernard Lech, die alten Fußballspieler des Stadions von Reims und vom matra racing gemacht. Beide sind ebenfalls polnischer Ursprünge. Der Vater war auf einem Rollstuhl, er ist in Mannschaft Frankreichs ausgewählt am jüngsten gewesen, sein Sohn ist in Reims und im matra racing weitergegangen. Das ist er und seine Frau, die ihm das Möbel befohlen hatten, schliesslich zwei Möbel scheint es mir.
Das war etwas am Ende der Karriere meines Vaters schon. Alles am Ende seiner Karriere hat er Tische mit Wasser- und Blumenlandschaften, sagenhaften Beleuchtungen, Möbeln und außergewöhnlichen Dekors gemacht, er war wirklich im Himmelsbogen seiner Karriere, seiner Kenntnis und seiner Technik. Mein Vater an seinen Debüts hatte die Kopie einer spanischen Wand des Museums Guimet mit einem anderen asiatischen Dekorateur bei Midavaine sogar gemacht. Eine fabelhafte spanische Wand, die Luis Mariano befohlen hatte.
Man muß wirklich sagen, daß das Polen von Jean-Paul II untrennbar ist, wie es Deutschland Heiligen Bonifacius und Algeriens von Heiligem Augustinus, oder Spaniens von heiliger Teresa d' Avila ist (die von Toro übrigens verbracht ist).
Wenige große jüdische Künstler haben wirklich nach Krieg, außer vielleicht Marcs Chagall und mehr kürzlich, den Sänger von Toñas " El Pele " emailliert, den ich auf dem Treppenabsatz der Treppen von Andres Francisco Serrita gekannt habe, bevor er einer von 2 oder 3 größeren Sängern von Toñas der Leute wird. Damals war ich ein Schüler seit ziemlich vieler Zeit, und er war in 10, was der Leute größer ist, um eine Größenordnung zu kommen.
Es gab auch Raymond Loewy, der im désign für die Verpackungen, für NASA gearbeitet hat, und mit wem ich einige Gemeinsamkeiten habe. Einfach haben wir uns auf denselben Gebieten genau nicht entwickelt. Ich, die Werkstatt mit 8 Jahren und die Fabrik in 16 begonnen, praktisch meinem Vater während 25 Jahre geholfen, habe ich mich zu einer Arbeit von Planer, im Informationsgebäude am Anfang, dann in der Mechanik, dem die Eisenbahn Betreffenden, der Bleiverarbeitung, der Bewetterungsanlage und CVC, und vielen anderen Gebieten noch orientiert, das Rohrnetz pharma zum Beispiel, oder mehr kürzlich vom Bauwesen. Heute bin ich der clim Geschäftsträger.
Der Judaismus hat an einer starken Kulturablehnung während des kalten Krieges gelitten. Dagegen,
Die Reaktion ist großer intellektueller Juden gekommen. Ich denke besonders an Frau Bouissy, nahe Freundin von Edgard Faure und die alt groupie von Arafat groupie gewesen ist, das uns verlassen hat, es gibt so lange schließlich nicht, das auch eine von 2 besseren Historikerinnen von Frankreich war, und mit denen ich trotz alledem 4 Jahre gearbeitet habe. Ich denke an das traditionelle linke Zentrum, sogar, wenn man Illusion nicht kommen muß, der beherrschende Sozialismus hat ihn einmal in der Macht und im Platz immer verraten.
Leute wie Poincaré, wie mehr kürzlich der Präsident Poher, den mein Vater bei seinen Lebzeiten geholfen hat, als ihn seine Leibwachen dem Museum Cortot in Montmartre verloren hatten, Leute sind, die insgesamt mir den Eindruck gegeben haben, zu versuchen, etwas zu machen, um dem zu helfen, was ich den zerlegten Judaismus und den blutleeren Katholizismus, oder sogar die anderen Verehrungen nennen werde.
Eben Frau Bouissy hatte uns mitgenommen, als wir Kinder waren, die Ausstellung auf Lucy dem Museum des Menschen zu sehen, wo dann Mutter Teresa fand sich als ich sie zum erstenmal getroffen habe. Auch hatte uns dem Museum der Künsten und der Volkstraditionen mitgenommen.
Damals war dieses Museum das nicht, was er heute war, und das Gebiet der Erklärungen überschritt mehrere Milliarden Jahre Licht der Stoff, das Material. Heute ist die Situation kleiner.
Wenn mein Vater eher konservativ war, das linke Zentrum hat sich in Frankreich immer gewehrt, es hat immer eine Matrize, einen allgemeinen und gemeinsamen Vektor gehabt, was noch durch Erfolg nicht gekrönt gewesen ist.
B) Ein Beruf, der verschwindet.
Seien wir auf frischer Tat ernst, daß der Beruf verschwindet. Sie verschwindet nicht nur desauf, was der kabbalistes echte Geiselnahmen zur Franziskanischen rufen könnte (nehmen Sie mich nicht, so mehr antifranziskanisch ich, danach auch immer bin, nahm der ganze Papst Jean-Paul II ihre Verteidigung in einem seiner letzten Bücher " Stehen Sie auf! Gehen wir! "), oder auf Grund des Begriffes caciquiste unserer Demokratien, aber auch weil die zivilisierten Welt gleichzeitig mit ihr verschwinden.
Wir sind angesichts 2 Bewegungen, die zusammengesetzt in Wirklichkeit und in Zeit ergeben sind. Wirtschaftliche Falte und Verlust einer Kenntnis gehen ebenbürtig.
Vom Christen von Anouan nach dem Juden des Gettos von Warschau dem Muselmann von Grozny oder übrigens, sieht man ihn in allen Konflikten durch die Leute: der Mensch ist schlecht, er wird immer schlechter. Die Barbarei gewinnt mehr Boden, als sie es verliert.
Außer ist unser Handwerk zerbrechlich.
Der Mensch ist so schlecht, wie er nicht mehr gerechtfertigt danach streben kann, als alles zu seinem Wohl sein gelassen ist. Und infolgedessen haben die Künstler hohen Fluges, des großen Kalibers, das Recht, ihre Bedingungen zu stellen und die Theater abzulehnen.
Die kleinsten Künstler, von denen ich bin, können sich rein und einfach sogar weigern, der durch Kraft angeregten Bewegung das oder da zu folgen. Man träumt nicht mehr so heutzutage.
Das wahre Handwerk verschwindet, auch wegen aller Arten von Speisekarten Tyrannen und caciques Räumlichkeiten, die wie Störungen, auf dem Rücken des Berufes mit den Polizeikräften, die Türsteher, die sexuellen Beschädigten jeden Haares erleben. Ein Beruf verschwindet nicht im allgemeinen, ohne daß eigentümliche Gründe kommen, von ernsten Vorfällen gleichzeitig seine Entwicklung und vor allem ihre Tiefe zu übersäen.
Zum Beispiel in Frankreich, hat sich der Präsident Mitterrand mit seinem Premierminister, dem Juden, Fabius (seines wahren Namens Fabuzzi) verschwört, damit er Milliarden im Scheck einem Unternehmen unterschreibt wie Ikéa, damit sie fortsetzt, ruhig afrikanischen Holz zu plündern. Während dieser Zeit und wirklich sterben die Afrikanischen wirklich am Hunger, an der Kälte, das Wild verschwindet, das Ökosystem verschwindet. Die oft grausamen Realitäten fangen jede unbeherrschte Initiative ein.
Die Skandinavischen werden ihre sexuelle Revolution natürlich auf den Leichen der Afrikanischen anpreisen. Das ist guten Tag ein Herr, ich bin für Sie. Manche haben sich immer gemüht, um Öl auf das Feuer zu werfen, um den Antisemitismus zu unterstützen und sich die Macht zu überzeugen.
Wirklich auf benutzt Norden auf dem Rücken von Süden. Es gibt da keinen möglichen Zweifel. Es gibt auch einen Willen, zu terrorisieren, zu erschrecken.
Wirklich auf, daß der Islam auf Zeit die gesagte Herrschaftsreligion, die beherrschende These sein wird, selbst wenn niemand die Thesen rückwärts gern hat. Aber das ist die gute These.
In Wirklichkeit stirbt kein Beruf, wenn alles nicht gemacht gewesen ist, damit sie, unter dem Gewicht der wirtschaftlichen Lobbys verschwindet. Außer ist alles gemacht gewesen, damit unser, auf allen Niveaus und auf allen Leitern, einschließlich auf politischem Maßstab verschwindet.
Nichts ist Leitern mehr unerträglich, zu können, daß sich Körper gesunden Handwerks, die aus dem Schatten in ihren Träumen von Macht und aus der Konkurrenz in jeder höchsten Wahrheit machen, in die Sense mit einer wirtschaftlichen Massenkonzeption einschreiben.
Es gibt keine massige Neuverteilung der Vermögen ohne Plünderung.
Eine andere Plünderungsform ist die intellektuelle Plünderung, die ohne meine Zeugenaussage Garouste und Jeumont (zur Zeit Décors du Logis vereinigt) ohne 20 Jahre treuer und erbitterter Arbeit meines Vaters, ohne riesige Menge der Tische und der Möbel zuzuschreibend wäre, den er für sie gemacht hat. Gérard Garouste ist heute ein anerkannter moderner Maler, den Minister und sogar Präsident der nationalen Versammlung besuchen. Sicher schützen sie vor lobenswerter, verursachst, Vereine, damit die Kinder in die Ferien gehen können, aber warum haben sie etwas für diese Größe nicht gemacht, daß Manuel Diez Matilla war? Kann man dort auch eine totale Behandlungsungleichheit nicht sehen?
Ich habe niemals sehr geglaubt, daß moderner Großen, die désigners Großen ohne Sprungbrett, ohne ganze Basis, ganze Gartenerde, Unterstützung in den neuerlichen Ideen auftauchen könnten. Übrigens in der großen Zeit von Manuel Diez, war Gérard Garouste nur ein unklarer kleiner moderner Künstler im Kraut, der anonym und unbedeutend war, selbst wenn ihn mein Vater schon ermutigte und sich jeden frühreifen Kommentars hütete.
Sein désign einer Flasche von Pastis, die auf dem Markt 2006 herausgenommen ist, hat mich jedoch eingepackt, wie ein seiner Gemälde, vorgestellt in Beaubourg, mit einer ganzen Behandlung des Rots ausgestellt, der die Farbe ist, die am längsten zu trocknen legt.
Ich finde dagegen, daß es das Gleichgewicht fehlt, das mein Vater bringen konnte.
Mein Vater wird insgesamt und für alles, wer bearbeitet ist, ca. 20 Jahre für Décors du Logis haben, und die von den Hunderten Tische und den Möbeln für sie angefertigt ist.
Das schlimmste Verwirrungsbeispiel diese, was wirtschaftlich ist, die ich gesehen habe, ist das industrielle Beispiel, als die Macht zwischen wenigen Händen konzentriert ist.
Zum Beispiel, als die Tischler, die Zimmermänner und die Schreiner der Vorstadt Saint Antoine nach und nach verschwunden sind, als die Möbeltischlereien und die Werkstätten schrittweise geschlossen haben, Firnis Jacquelin nach Bagnolet gegangen sind, schon, war das industrielle Unwohlsein allgemein. Schon krakelierten die cellulosiques Lacke und brachen, ob man ihnen kein Firnis hinzufügte. Unmöglich, erste Schicht ohne Firnis zu machen.
Außer in erster Schicht, ist er auf vor allem kein Firnis wirklich notwendig, er fehlt nur am Ende. Schon war eben die ganze industrielle, besonders deutsche Kette, in ihrer Gesamtheit sabotiert.
Die Chemie ist der Hebel, der erlaubt hat, den Schaden zugunsten der Multinationalen und der größten Unternehmen auszuüben, ohne Rücksicht auf Gesetz und Interesse der Handwerker.
Es ist klar, daß der eiserne Vorhang gegen Ende des zweiten Weltkrieges auch, die Begriffe getrennt hat, die Tendenzen geschwächt hat, nivelliert die Massengegensätze.
Ich habe in meiner Jugend eine der letzten drei Frauen der Welt vorbeigegangen zu sein 5 Jahre Auschwitz, und während einer Diskussion einer halben Stunde gekannt, die wir im Zug gehabt hatten, sie hatte mit mir besonders darüber gesprochen, was die Plastischen in Rußland machten.
Sie war aus dem Notierten von Kiew oder Tbilissi genommen, oder ich habe ebenfalls ferne ukrainische Ursprünge zurückgelassen.
Diese Konzeption, diejenige plastisch Russische, war diejenige des Wettbewerbes mehr, als wir diejenige der Kunst, und davon sehr offen heute weit geerbt haben, zum Beispiel in den Trickfilmen und dem Comic. Vor allem in den Trickfilmen mit dem Auftauchen des infographie. Die Industrien geben sich ein Kampf ohne danke hin.
Das technische Zeichnen, derjenige des Gebäudes und der Industrien, das dem beruflichen Weg entspricht, daß ich gefolgt bin, ist ebenfalls die Welt der Geschwindigkeit und der Rentabilität wie der einzigen wirtschaftlichen Norm, und sehr zu oft, man vergißt den ganzen Rest, nämlich die Kreativität und die Vorstellung, die für das Unternehmen jeden großen Projektes notwendige Phantasie.
Ich bin ein Planer Bewetterungsanlage und Bleiverarbeitung ebenfalls, Methoden Gebäude ausgerichtet genug.
Ich habe, dennoch ca. 20 Erfahrungsjahre heute.
Der Wettbewerb unter den Künstlern ist ein Mittel von Kompromiß, von Bruch mit der dekadenten Westzivilisation zuerst gewesen, aber diese selbe Zivilisation hat früh, den Konkurrenzbegriff selbständig zurücknehmen, lassen. Man nimmt Ideen da oder es gibt.
Lange, weil der Humanismus die andere Strömung des Auflebens gewesen ist, hat er als mit den großen bildmäßigen Strömungen des Auflebens selbst bestimmte die Grenze gedient. Diese Demarkationslinie zu überschreiten, war das sich ins Lager der umstürzlerischen oder unzufriedenen Intellektuellen etwa zu schleichen, kann ihre Verehrung, ihr Bekenntnis, oder ihr künstlerisches Lager sein.
Schon so damals bestand das einzige Ziel vieler von alten Deportierten und von alten Deportierterinnen darin, zu zeugen, die modernen Welt versäumten nicht, neue mächtige Massenmedien auftauchen zu lassen. Diese, konnte man ihn schon voraussagen er hat, dort ca. 20, Jahre, haben immer mehr genommen, seit dem Satelliten mit den modernen und umweltschädlichen Verkehrsmitteln zu können. Man hat sich zu zerlegen entschieden
Man hat sich entschieden, den fernen Raum zu zerlegen, wie, für die Menschheit allein kompromittiert. Wir sind weit weg von der Sauberkeit und der copernicienne Sauberkeit.
Ex Mitglied der Partei der Arbeiter, das von 4. Internationaler abstammend ist, denke ich, daß man gleichzeitig Gleichgewichtes und Rückgangs braucht, Massenmedien in unseren modernen Gesellschaften zu können.
Ich sende hier den Leser in zwei Arbeiten zurück, die mir die Bezeichnendesten im französischen Plan bezüglich 4. Internationaler scheinen: Itinéraires, Daniels Gluckstein, des Generalsekretärs P.T., und Pierres Lamberts (in den Ausgaben des Felsens), und Lutte des classes et mondialisation , von Daniels Gluckstein (in der Ausgabe Selio). Ich denke, daß im Unterschied zu einem Jean-Pierre Bret, und eine Y. Taborin (kenne ich nicht mehr, ob das Yvonne oder Yvette ist, ich glaube, daß das Yvette ist) oder andere großen intellektuellen Kommunisten ist der Klassizismus 4. Internationaler zweifellos noch deutlicher.
Ich hatte ein mündliches Referat für Monique Olive und Y. Taborin gemacht auf Terra Amata, und die Höhle von Lazaret 1983 in Paris 1. 2006 während einer Mission von Zwischenzeit in Nizza, habe ich die Gelegenheit gehabt, das aquatische Schauspiel von Villeneuve-Loubet, Marineland einzig zu sehen, und auch das Museum von Terra Amata in Nizza zu sehen. Er widmete dort ebenfalls eine andere Ausstellung auf der Gegend von Dmanissi, géorgie, auf dem, aus Homo erectus, getauft zu Homo ergaster, dem, Homo georgicus und Altem von 1 800 000 Jahren.
Tatsächlich findet sich der größte Europawasserpark unweit des Benidorm und Valencia.
Die Kunst ist der Kommunikation unterschiedlich, sie ist die Unterstützung eines Verkehrsanfangs, die Vorbedingung in einer ergebeneren Frage. Ihre Umwandlung kann manchmal einer Prostitutionsform ähnlich sind. Ich spreche hier über ihre massige Anpassung für manche oder solche Kategorie von Alter und von pünktlichem Publikum, wie ihn die Neuzeiten in danke schmiedbar und fronbar gemacht haben.
Offen gesagt, um nur unser Beispiel zu nehmen, die Kinder von Staatenlosen und von Immigranten sind, in den unterschiedlichen europäischen Ursprüngen, ist Toro etwas Jerusalem Spanierin, und die Geburtsstadt meines Vaters, in Altem Kastilien, heute Kastilien und Léon. Er hat es, mußte des Weges seit Alonso Berruguete, seit Churriguera, Diez Azevedo, Aléman, Grégorio Fernandez, Fernando Gallego, Valdévi und so viele andere bis zu meinem Vater, Manuel Diez Matilla. Das Christentum bleibt eine abstrakte Zusammenstellung, oder das Bürgertum verschwimmt mit dem Volk, oder die Klassen sind in allen Übungen gebrochen, oder ihre Grenzen verblassen im Laufe Zeit. Und dann ist Toro auch die Hauptstadt der Gesetze in Spanien während mehr als 8 Jahrhunderte gewesen, die Stadt hat die ältesten Arenen von Spanien, ein soixantaine von Kirchen und von Klöstern, von glanzvollen religiösen Orten, und von allen Tendenzen. Toro ist auch die Gegend der Schlacht von Péléagonzalo. Meine Vorfahren sind von Pellas und Valdefuza.
Toro ist auch eine königliche Hauptstadt für die spanischen und portugiesischen Herrscher.
Das wahre Christentum ist keine Übung des Ausschlusses, sondern dasjenige der Verschmelzung zu einzigen und demselben höchsten und unberührbaren Ziel. Man könnte ihnen Juan de Juni, Salcillo, die Schule des Ostens und so viele andere noch hinzufügen.
Ein großer Kolorist wie Manuel Diez ist der Ablehnung seiner Vorgänger, der Ablehnung der beherrschenden bürgerlichen Klassen auch geboren. Der Verweigerung.
Die großen Künstler haben oft Tendenz, sich auf sie zurückzuziehen, wer selbst ist, abzulehnen und die Vergangenheit abzuweisen, ihn bewundert zu haben, in kühn voranzugehen. Die christliche oder religiöse Kunst ist aus den Zusätzen, aus den Objekten, aus der Vorwegnahme und aus der Synthese gemacht. Oft rutschen die Künstler am Ende von ihrem Leben zu einiger Abtrünnigkeit oder gewissen Zweifeln.
Aber die Geschichte behält von ihnen nur einen Teil von ihrem Werk, nicht ihrem ganzen Werk durch die Welt, nicht ihrer ganzen Verpflichtung zurück.
Ein Künstler macht nicht, daß er, seiner Zeit zu bezeugen, ihm auch etwas dazu, oft etwas bringt, den sie ohne ihn nicht gesehen hätte. Er legt plastisch einige Sachen, gewisse Ereignisse manchmal, die geschichtlich sind, legt den Akzent auf einigen Festen, findet Symbole, zum Beispiel Symbole von Östern. Mein Vater hat Hunderte Ölmalereien in seinem Leben gemacht. Er hat in seinem Handwerk die Qualitäten des Lacks auf eine optimale Weise benutzen, und mit ihr Sachen machen können, die er in Öl und gegenseitig hätte nicht machen können.
Seine Schwester, Angelita, und ein guter Teil von meiner Familie, hat besonders lange gearbeitet und arbeitete noch kürzlich bis zu seinem Tod für die Baronin Goury du Roslan, die ein fernes Verwandtschaftsverhältnis mit Joseph, dem Bruder von Napoleon hatte. Seine Arbeit von Laqueur Dekorateur hat mein Vater ihn von Biarritz nach Deauville, und nach Tours ausgeübt.
Die Baronin, oder ihr Neffe, haben sich sehen das Buch des russischen Schriftstellers Pasdoc de Salkoffs widmen " Der Kutscher der Troika ". Pasdoc de Salkoff sprich dort über seine Karriere von Liederdichter und über das französische Lied.
Diese Baronin, die uns im April 2005 verlassen hat, war dänischen und amerikanischen Ursprunges, ihre Eltern waren eine der alte Botschafter von Dänemark in Paris, anderer ein amerikanischer Bankier schliesslich seine Tochter glaube ich.
Ihre deutsche Familie war in Dänemark ausgewandert. Sie brachte wirklich Moltke, namens der deutsche Marschall hinunter, der an einem Attentat gegen Hitler teilgenommen hat. Anne Frank spricht über ihn in ihrer Zeitung, die bedauert, daß diesem deutschen nobliau in seinem Unternehmen nicht gelungen ist. In Wirklichkeit ist Moltke dänischen Ursprunges, er hatte sich in der deutschen Armee verpflichtet.
Der Großvater meiner Cousins von Deutschland, denen wir Opa Linie nennen, hat ebenfalls an einem Attentat gegen Hitler, derjenige teilgenommen, der mit Hunderten Erfüllungen und die enthaupteten Gegner abgeschlossen hat. Der größte Teil meiner deutschen Familie ist auf den Wegen des Auszuges nach der Flucht, der Eisbruch und der Vorsprung der russischen Truppen, und in Anzahl von kleinen Durchgangslagern gewesen, von der ein Schritt weit weg von Stuthoff, nahe Danzig, gegenwärtig Gdansk, und auch derjenige von Marianenfeld nahe Berlin.
Horst, der Älteste der Brüder, ist an der Typhus in einem dieser Lager gestorben.
Die Baronin ist also gestorben, es gibt wenig, in 105 Jahren. Sie ist mit dem Jahrhundert ausgemacht, zur Welt gekommen und mit ihm gestorben.
Pasdoc de Salkoff, in seinem Buch, spricht über das französisches Lied. Er zitiert dort besonders Charles Aznavour, der seinen Festsaal in Arnouville-lès-Gonesse hat, und viele anderen, Trenet, Brel, Montand, Johnnys Halliday. Pasdoc de Salkoff ist ein alter russischer Flieger, wie mein Freund Jean Seigaud, der letzte französische Flieger, der an der Schlacht von England teilgenommen hat, deren Vater einer der Hauptingenieure der Linie Maginot war. Ich habe dumpf einen bretonischen Flieger gekannt, der 15 Kriegsjahre mit Lattre gemacht hat. Seigaud ist ein gestellterer Mann. Er beendet ruhig seine Tage im Krankenhaus von Gonesse.
Vom Flugzeug auf Algerien ohne Fallschirm geworfen, hat er sein Überleben nur in seinem Notfallschirm und im Baum, der seinen Sturz abgeschwächt hat, aber ihm die Milz durchbohrend, er ist in einem sehr ernsten Zustand bis heute zu Ende gegangen. Sein Zustand allgemeiner Lähmung ist seitdem unbeweglich.
Er ist in 90 % gebrechlich, wie mein älterer Bruder ein Geisteskranker in 90 % ist, der schizoid und schizophren ist. Abgesehen davon, hat mein älterer Bruder, sogar, wenn er krank ist, mit praktisch alle meist Großmeister von Kampfsportarten der Leute bearbeitet. Er ist, in Marokko, in Süden der Antiquität, in Tibet gut gereist, aber weniger, als meine Mutter. Mein anderer Bruder, David, ist tragisch gestorben. Der Wahnsinn meines älteren Bruders hat schließlich sehr schwer gelastet, ob nicht eben der einzige Parameter sein trauriges Ende gestürzt hat, von dem ich könnte niemals anfangen. Das ist ein echtes Gemüse von Egoismus.
Die Karrieren heute bieten nicht mehr genauso tiefe geographische Perspektiven für die Handwerker an, die die Liederdichter der Malerei und die Abenteurer zweiter Hälfte des XX. Jahrhunderts ein wenig sind. Zuerst, weil man die üble Gewohnheit genommen hat, die Handwerker zu ersticken, so beneidet man sie. Eine ganze spanische Handelswand ist, eine ganze künstliche Vorderseite, eine dauerhafte Werbequälerei eingerichtet gewesen. Ohne die industrielle Sabotage, die rassistischen, antisemitischen Angriffe manchmal gegen die Händler und ihre Geschäfte, die Schutzgelderpressung, die alle möglichen Delikte zu rechnen. Der Beruf ist, die Gesamtheit der Kette auch nicht gespart.
Dann, alles in Sommer, was gemacht ist, um Öl auf das Feuer zu werfen und den Haß gegen die Handwerker und altes Europa ", die alte Ordnung gewissermaßen zu schüren, andere, wer sich wie ausgezeichneter modern automatisch erklärt, was ist, weit entfernt davon der Fall zu sein. Tatsächlich ist die wahre moderne Art, die wahre künstlerische Neuerung per definitionem klassischer Natur.
Es gibt keine Neuheit ohne greifbaren Beweis.
Die "Alten" wie man sie ruft haben Kurt Masur entdeckt, bevor ihm die Geschäftsleute und das Finanzwesen Oberseite und Campanella viel früher andere, und die Toñas von El Pele und die Jaléos von Chano Lobato viel früher andere noch fallen.
Die Größten haben die Alten und gegenseitig schließlich verführt. Das ist die beste Handelsmarke des wahren Unterschiedes. Das ist wahr für die von Carlos Montoya behandelte Absurdität, für Ramon Montoya, für die von José - Antonio Sabicas behandelte Logik, für Serra und sein Sohn Serrita und seine zambras oder noch José El Toro, seinen Freund Sänger.
Es gibt immer ein Versetzungsexamen zu gehen. Serra hat mit den Größten, El Camaron de la Isla, Paco de Lucia, Escudéro und so viele andere registriert.
Aber im Unterschied zu anderen diejenigen, die man ruft, die Alten haben mit ihnen und für sie gearbeitet, ohne das zu rechnen, was sie ihren Kindern hinterlassen haben. Die großen Neuerungen sind sehr oft klassisch. Es ist selten, daß die modernen Welt nicht plagiieren.
Was ich zum Beispiel bei Chopin, sogar gern habe, selbst wenn er alkoholisch war, ist, daß er innerhalb der großen Reiche seiner Zeit nicht lag. Weder innerhalb des britischen Reiches noch desjenigen des Heiligen Reiches Germanischer Römer, wo die teutonishe Rittern abröderten die Preußischen, um sie zum Katholizismus, noch innerhalb desjenigen von Charles-V zu bekehren, war Chopin ein großer lyrischer Geist, einer der Ersten für das Erscheinen am Rande des Systems, für das Erschüttern der Normen.
Die Feinheit, der flüssige Zustand seines Spieles, geben seinen Melodien eine Begeisterung dem überraschenden Enden. Chopin war in der Seele copernicianer. Er konnte angenehm und plötzlich überraschen wie Dvorak.
Sehr oft während seiner Karriere, überraschte mein Vater asiatische Handwerker und andere Zeichner vor den Vitrinen, die Dekors seiner Tische oder seiner Möbel zu plagiieren.
Die wahren Ideen wird man sie da vor allem suchen wo die Qualität ist. Die Kraft ist ein Motor, der sich allein nicht vorstellt, den man immer schließlich kopiert, kann, zu sabotieren.
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Manuel Diez Matilla : ein vergessenes Schicksal
Psychoanalyse des Werkes von Manuel Diez Matilla
Teil 11
bei Christian Diez Axnick
Erneuerung in Donnerstag, dem 3. November 2011
( Achtung : dieser Text ist schon alt geworden, der franzözische Text ist junger )
Ich habe in diesem Jahr eine Mission von Zwischenzeit beendet, wo ich habe mit dem sehr sympathischen Fernand Campos und Manuel Majo gearbeitet. Ich habe für den Bahnhof Saint Lazare, in télécom, Glasfaser, Elektrizität, Beleuchtungen, Leuchttafeln u.s.w. bearbeitet …
Und selbst wenn Toro eine wichtige, künstlerische, religiöse, gerichts und königliche oder, noch stierkampf-und sogar kulinarische Hauptstadt, mit seinem "Pastas" und seinem "bollos", sein bemerkenswert "Polvorones" bleibt oder der noch politisch, archäologisch ist, ist viticole, Manuel Diez bleibt einer der letzten Vertreter seiner künstlerischen Pracht.
Er ist eines der letzten wichtigen Produkte, was da tief geboren ist. Selbst wenn der Großteil seiner Karriere in der Metropole verlaufen ist. Einige Spuren auf das halbheidnische Christentum haben in seinem Werk existiert.
Er ist zu mehr christlicher, traditioneller und historischer Synthese gegangen. Ein Teil von gewissen Weinen von Bordeaux kommt des Weingartens von Toro, oder man stellt den "Sarmiento" her, oder lieber, um "Cermeño" richtiger zu sein. Kunstvoll, das XVI. Jahrhundert ist da tief sehr dargestellt, wie das Goldjahrhundert. Gérard Depardieu besitzt einige gute Weinberge daher tief. Ich war mit Nina bei seiner Frau Elisabeth in Bougival damals gegangen, entweder lebte Guillaume noch und oder Julie war unverheiratet. Sie suchte ein Gartenpaar. Toro ist etwas in Spanien, was Jerusalem in Israel ist. Eine unvermeidliche soziale und menschliche Hauptstadt, der Téjar, die gewissermaßen Bethlehem meines Vaters gewesen ist.
Dann wie immer für die Künstler muß man sich zweifeln, sich in Frage stellen, und seinen Weg von den krummen Umwegen verfolgen können, die zu unseren jeweiligen Zielen führen, sich Hintertüren einzurichten, und zu einem kleineren Übel zu gehen, ohne dafür völlig seine eigenen Ehrgeize aus den Augen zu verlieren.
Spanien ist am Kreuzweg der Wege. Ihre Oligarchien vertreten noch die blutige und repressive Vergangenheit von Europa dar. Sie hält, auf alten Gründen, Gefangener des Terrorismus gestützt, zerstückelt und durch ihre Autonomien gevierteilt, die zurückbehalten und das nationale Gefühl enthalten.
Welche Zukunft wird sie danach er haben, ich ignoriere es. Ich bin von Spanien so entfernt geblieben, wie von weitem aufrechterhalten, wie ich nicht mehr wie das Maximum in diesem Land bringen kann.
Dennoch hat dieses Land noch kürzlich glanzvolle Sachen, wie zum Beispiel die ausgezeichneten Ergebnisse und der Welttitel von der Roja gemacht, es hat realisiert, es geben wenige Vorsprünge und es wäre schwer, es im Land wie Frankreich oder Herrschaft mehr Freiheit, aber auch eine relative durch eine Macht gesicherte Anarchie zu machen, die auf allem achtet. Ich bin nach Toro seit langem nicht zurückgegeben, und ich werde dorthin gern gehen, das wäre nur, um mir erneut auf dem Grab meiner Vorfahren aufzunehmen.
Was ich sehr gern haben werde, wäre mehr Geld und mehr Zeit zu haben, um zu malen und daher darin zurückzukehren, was die Berufung und die Glanzzeiten dieses kleinen Teiles von der Familie Diez gemacht hat, die wir sind. Das ist es, was wir besser machen können, selbst wenn alle, wir sich seit dem schrecklichen Tod meines Vaters zerstreut haben. Man muß daher in der Selbsterniedrigung, dem Zement der Art zurückkehren.
José-Mari, der jüngere Sohn von Vénancio, hat sich in die Malerei mit einem relativen Erfolg, des Lebhaften von Christine und nach seinem tragischen Verschwinden gestürzt. Er hat uns sogar überschritten. Ich wünsche, zu zeichnen und viel mehr zu malen, als heute. Ingo malt etwas. Ich habe Kontaktes zum Gestell viel verloren. Und dann haben andere modernen Techniken die Bedeutung genommen. Die afrikanischen Gemälde in zum Beispiel gefärbtem Sand. Kheira, die Schwester von Hanifia, hatte eine es mir angeschenkt.
Ich werde nach einem kurzen Durchgang von der modernen Kunst gern haben (in einem Moment bin ich von den Graffiti und den Graffiti eingeatmet gewesen) und der Surrealismus, daher in die klassische oder neoklassizistische Kunst, in den Impressionismus zurückzukehren. Ich habe Mangel an den Silber- und Farbrohren. Aber wenn ich eine Tätigkeit oder ein Unternehmen, eine Werkstatt schaffen konnte, sagte ich nicht. Ich habe einige Kontakte zu Ute Hadam, der sehr großen Künstlerin gehabt, und ich gebe nicht die Hoffnung auf, eines Tages auf guten Gründungen weiterzugehen. Es gibt auch Birgit Magler-Wieseman. Was oft rechnet, ist der Wille, die Selbsterniedrigung.
Die Hoffnung ist da, sie streckt uns die Arme aus, in einer Welt oder fast ist alles uns gegenübergestellt. Das ist uns, uns wieder fangen, uns in Frage stellen zu können. Man muß alles wieder anfangen, vom Nullpunkt wieder gehen.
Was ich zu machen versucht habe, das Eingangslehrbuch schreibend, das in vier Teilen, und diesen zehn psychologischen Studien ausgearbeitet ist, von denen manche noch verbesserungsfähig sind, besteht darin, einen kulturellen und historischen diaporama aufzuzeigen. Die autobiographischen Texte meines Vaters spiegeln seinen eigenen Gedanken mehr wider. Ich messe einige Bedeutung in den Public Relations, in der Debatte von Ideen bei, ohne den die Kunst auch nicht vorrückte. Ich will alles nicht verraten, oder die politischen Meinungen meines Vaters liefern, weil er ein leidenschaftlicher Maler vor allem war, der in einiger Maßlosigkeit lebt, an der Spitze der künstlerischen und bildmäßigen Möglichkeiten seiner Zeit.
Für diejenigen, die ihn gern gehabt haben, die seine Zeitgenossen gewesen sind, hänge ich ab, die Verzeihung, die Nachgiebigkeit zu gewähren. Ich wünschte, daß seine Arbeiter, die Arbeiter des Schattens, diejenigen, die er gekannt und angestellt hat, ebenso ihre Seite von Ruhm und von Dankbarkeit in der Erbschaft haben, wie er, Pédro, Ramon, Antonio Illan, Landrin, Agop Agopian, so viele andere gelassen hat. Das ist Sachen am kleinsten. Lehrbuch Diez liebte keine anmaßenden Leute, keine Tiere in Wettbewerb und in Diploms, sondern demütige Leute, diejenigen, die, aus nichts gegangen, das entrepreneurial Risiko mit ihm, denjenigen nahmen, die sein und in ihrem Platz bleiben konnten, fortschreiten lehrend.
Können diese geschriebenen, ausgearbeiteten und gedachten Arbeiten in einer besseren Auffassungsgabe davon helfen, was er verkörpert und dargestellt hat, damit man die naturalistischen, wunderbaren und sagenhaften, Blumen angehörigen und aquatischen Dekors niemals vergißt, die er zusammengestellt hat. Damit man in Anbetracht des Tages die vollkomme Arbeit, ihre Reifung, ihre Fertigkeit, ihre außerordentliche Vielfalt von Tönen wiegt,
Ich überdenke erneut die Katastrophe von Fréjus mit diesem Deich, der, und in diesem Bild eines gesammelten Mannes vor einem Kreuz gebrochen hatte, aus dem er mehrere Tabellen in Eindickungen gezogen hat, wie für den Jäger von Distelfinken. Mein Vater ließ sich von allem inspirieren, eine Idee ging, manchmal von einem Foto, um authentische Meisterwerke zusammenzustellen.
Konntent wir uns vom Nullpunkt wieder gehen, uns in Frage stellen, und erneut auf seine in unseren Memoiren auf immer geritzten Spuren gehen.
Und dem Publikum wollte ich danke sagen, tausend Dank, wirklich angenommen zu haben, uns in unseren Wanderungen und unseren Abenteuern zu folgen, in die schöpferische Intimität dieses Riesen des XX. Jahrhunderts eingetreten zu sein
Dem wir so und so viele Wunderwerke verdanken. Er selbst versteckte nicht seine Bewunderung vor einige Werke und nicht gewisse Bilder. Es war fähig zu entzückt sind, es hatte sein Handwerk gern und die Malerei war ihre Leidenschaft. Er hat mit 4 oder 8 Jahren angefangen und hat zu malen nie wieder aufgehört.
Ich legte alle alle darauf Wert, mir Ihnen, die Besucher dieses blog, bei denjenigen, der ganzen Menge der Anonymen zu bedanken, die gefolgt sind und sich für dieses Kühnheit und der Schlauheit beeindruckende Wesen, diesen unermüdlichen Handarbeiter interessiert haben, den uns das Schicksal grausam zurückgenommen hat. Danke für alle, und daß unsere Ratschläge, Ihnen unsere Zeugenaussage nützlich ist und Ihnen erlaubt, in der riesengroßen Welt der Art besser zu liegen.
Dieser Koloß kleiner Größe, der nicht mehr einige Kilos vor seinem Tod wog, hat sich so gemüht, um die Kolorite, die Ästhetik und die bildmäßige Schaffung, die Neuerung und den Stil eines starken und reifen Werkes vorschieben zu lassen. Danke also, und der Wind mit Ihnen ist, der er Sie in guten Hafen führt.
Das Publikum ist auf die einige Weise der Retter nicht Anscheine, aber Realitäten. Wenn ich an das Möbel ausgezeichneter Wäsche denke, das sich im Zimmer meiner Mutter, mit Chinesischen findet, die dargestellt sind, sage ich mir, daß er nicht gehabt hat, uns sehr gebraucht einige seiner großartigen Werke zu lassen. Das ist das Leben. Es geben keine kleinen Handwerker mehr seiner Größe. Heute brechen die Systeme zusammen, die arabischen Welt fallen in schreckliche proletarische Revolutionen. Nicht daß etwas interessantes die Revolution nicht ist, sogar fesselnd. Übrigens ist Hanifia alle Weisen und seit langem dieser Bord da, aber der Preis, im Rahmen der Humanleben zu bezahlen, scheint mir, für einen bürokratischen und administrativen, politischen Gewinn verhältnismäßig viel zuviel erhoben, der reduziert ist, zu sein. Es haben viel zuviel Tote und Märtyrerinnen gegeben. Ich denke, daß, selbst wenn gewisse Leiter Milliarden haben, die von der Korruption und vom Aufkauf der Vermögen abstammend sind, diese Revolutionen zu einem fürchterlichen Blutbad geführt haben. Was fehlt, ist eine Alternative.
Danach er, der ein Kap hat geben können, brechen die Bedeutungssysteme zusammen. Das Humanleben zählt nicht genug, man berücksichtigt es nicht genug. Das Humanleben soll etwas heiliges sein. Europa kann sich in den neuen Weltherausforderungen nicht leicht mischen, die die Armut stellt.
Sie selbst ist auch sehr arm. Wie echtes Amerika übrigens. Die wahre Revolution kann nur von ihrer eigenen Befestigung, und nicht sonderlich führen. Man braucht mindestens einen Fuß in der Macht, sonst ist das Blutbad.
Dennoch sind der größte Teil arabischer Leiter, die gefallen sind, in Europa gekommen, und sind bekommen gewesen, aber eben die Systeme gehen, die Würfe auf dem langen Terminus nicht.
Mein Vater konnte sich in Geschäfte von anderen, oder ins Leben von anderen nicht sehr mischen, er reichte alles auf dem Handwerk ein, und setzte seine Strecke fort, Fallen der Geschichte, Ausflüchten, Lügen von Auslassung mißtrauend, die auch von den Journalisten und der Audio-Video-Technik destilliert sind
Mein Vater konnte sich in Geschäfte von anderen, oder ins Leben von anderen nicht sehr mischen, er reichte alles auf dem Handwerk ein, und setzte seine Strecke fort, Fallen der Geschichte, Ausflüchten, Lügen von Auslassung mißtrauend, die auch von den Journalisten und der Audio-Video-Technik destilliert sind. Er führte seinen Weg, konnte sein Werk betrachten, beharren, in einer mäßigen Lebensweise weitergehen.
Die Revolutionen sind kein Mythus, aber sie kosten einen riesengroßen Kredit ebenfalls. Die Revolution ist ein Ziel, das eine Klärung, eine Dankbarkeit der notwendigen Aufteilung der Macht, eine Annahme der Machtausübung erfordert. Sie kann nicht anders führen. Daher ist der Sozialismus, die einzige fast annehmbare Norm von den Gemeinschaften geboren und kommt her, als die rechten Systeme zur Sackgasse führen.
Ich habe aufgehört, das Buch von Gérald Messadié zu lesen, " Saladin, der Ritter des Islams ", bin bei den Editions de l’Archipel erschienen, und wenn die Ansteckung, die den maghreb gewonnen hat und haben die arabischen Welt mir gerechtfertigt zu sein geschienen, denke ich, daß der Gegensatz die Aufteilung und eine Erfahrung der Macht, oder lieber die Gegensätze annehmen soll.
Die Welt beschleunigen sich, man braucht ein Deckbett, einen Stoßdämpfer, der die Wirtschaft von Humanleben erlauben kann. Ich bin mit Gérald Messadié einverstanden, als er sagt " im 1. Jahrhundert unseres Ära, zerbrach Jesus die Form des Judaismus, die Gott wie der Herr des Gutes und des Übels vorstellte, um den Begriff eines ausschließlich guten Gottes vorzuschreiben ". Er spricht auch in seinem Buch der im wahren Kreuz geschehenen Schicksalswenden, das die freien Kämpfer in einer Schlacht verloren haben. Mein Vater hatte mit mir darüber auch gesprochen.
Es ist zum Beispiel wahr, daß meine Mutter kürzlich aus Spanien zurückgekehrt ist, und selbst wenn sie protestantisch ist, sie ist in einem Amt bei der Pfarrkirche San Julian von Toro mit Méré anwesend gewesen. Jesus ist auch der Mensch des Zusammenhanges. Sie ist in der Zeitung, auf einem Foto, mit Méré, unter einem dem toréros geweihten Artikel verbracht. Sie und Méré sind auf der Reihe, links von anderen.
Eigentlich, was mich von meiner Frau trennt, ist, daß ich etwas konservativer bin als sie, während sie, sie keines der höhen Tiere in der Macht in diesem Land erkennt, die alle Speichelleckerei machen und putzen, die Stiefel des Knirpses. Ich bin ich das Notierte eines Bernardo Sandoval und seines " Sendero luminoso ", eines Notierten wahrer Ideen revolutionär, und mehr oder weniger sozialistisch. Sie, sie ist eher sozialistisch, und überzeugt, daß alle schlecht sind. Sie zappt, sobald das Gesicht von Sarkozy oder von einem ihrer Freunde auf dem kleinen Bildschirm erscheint. Sie kann sie nicht sehen noch sie vertragen.
Eigentlich, was mich von meiner Frau trennt, ist, daß ich etwas konservativer bin als sie, während sie, sie keines der höhen Tiere in der Macht in diesem Land erkennt, die alle Speichelleckerei machen und putzen, die Stiefel des Knirpses. Ich bin ich das Notierte eines Bernardo Sandoval und seines " Sendero luminoso ", eines Notierten wahrer Ideen revolutionär, und mehr oder weniger sozialistisch. Sie, sie ist eher sozialistisch, und überzeugt, daß alle schlecht sind. Sie zappt, sobald das Gesicht von Sarkozy oder von einem ihrer Freunde auf dem kleinen Bildschirm erscheint. Sie kann sie nicht sehen noch sie vertragen.
Diese Leute, wie früher die Sozialisten und Mitterrand, aber auf einem kleineren Niveau bezüglich dieser Letzten, haben uns des Paradieses in der Hölle gehen lassen. Die gegenwärtigen Leute schenken kein Ausgang andere im Bestreiten an als dem Klassenkampf oder dem bewaffneten Kampf. Man kann beide nicht notiert sein, das ist unmöglich. Das ist übrigens es, was noch die Kraft der Kirche in Castilla und Léon, seine Härte und ihre Dauerhaftigkeit, ihre Unnachgiebigkeit macht.
Warum haben wir so vielen Handrichtung und Arbeitsgewohnheiten verloren? Weil wir im engineering, in der process, das Bauwesen, die Konstruktionsbüros, die intellektuellen Handwerke sind. Kürzlich habe ich also für den Bahnhof Saint Lazare, so im télécoms gearbeitet, daß die Elektrizität, die Glasfaser und die Informatik, die Leuchttafeln u.s.w....
Im Gegensatz dazu, daß vieler französischen Sprache glauben, machen oft wir alles in diesem Land fast. Mr Fernand Campos ist ein heiterer und heiterer Mann, ein Franc, der kühn vorangeht. Unsere Zivilisation ist fränkisch. Diejenigen, die kühn vorangehen, sind oft am meisten Positive, wir haben kaum anderen Trümpfe in der modernen Welt. Unser einziges Glück ist im Zusammenhang der Kräfte, und nicht in seinen Divisionen.
Dann habe ich manchmal das Heimweh der Werkstatt, unseres alten Familienbetriebes, aber ohne meinen Vater war es nicht mehr wirklich möglich weiterzugehen. Oder dann hätte man gebraucht, daß die Bestellungen von Tischen und von Möbeln strömen, aber wir ausreichender Garantien den Kunden nicht mehr geben konnten. Das ist eine Firmen-, Bedeutungs-, Größensache, und wenn man bis zu 10 Arbeitnehmern leben lassen muß, nichts ist oder leicht jemals erworben, vor allem wegen der Lasten. Die Abfahrt von Pédro hat die Sachen auch gestürzt, wie für andere.
Ich hätte weitergehen wollen, aber wirklich, ich konnte ihn ganz allein nicht fertigbringen. Ich hätte mindestens einen Angestellten oder zwei gebraucht. Dann habe ich verzichten müssen. Dazu hat Bernard die Einrichtung und den böse seienden Kompressor überspringen lassen, des Dreiphasigen im Biphasischen zu gehen. Nach und nach ist sich der Übergang mit der väterlichen Werkstatt délitée. Ich konnte die einzige Werkstatt nicht fortsetzen, ob ich habe, einen Trödelhandel oder zwei mit Nina zu machen. Der Traum ist nach und nach in Ohnmacht gefallen.
Pédro ist ihr gestiegen, hinke in der Midi, eine Gesellschaft oder hat er angefangen, mit Lack Polyester zu bearbeiten.
Die traditionellen Künsten, um anzudauern, erfordern eine Wirbelsäule, und eben mein Vater verkörperte ihn. Ohne ihn konnte nichts mehr auf dieselbe Weise drehen. Er konnte antworten und den Forderungen und den Anfragen der Kundschaft trotzen. Heute gelingt mir ganz knapp, von dieser vergangenen Epoche anzufangen, weil ich in den Konstruktionsbüros seit ca. 20 Jahr, aber manchmal, eine Erneuerung von Heimweh arbeite, gewinn mich, enttäuschte Hoffnungen, vorige Größe, Prestige, Lieferungen, daß wir in der Vorstadt Saint Antoine machten. Ich habe Mühe zu vergessen, ich bedauere diese Epoche oder ich sah meinen Vater Wunderwerke und sagenhafte, unvergeßliche Dekors realisieren.
Ich glaube, schliesslich, ich habe versucht, die beste Hilfskraft für ihn zu sein, ich habe ihn immer gestützt, ich bin immer in seine Notierten gewesen, und manchmal machte er mir keine Geschenke. Es kam ihm vor, die scharfe Kritik zu haben.
Er hatte immer etwas Tendenz, mich, außer abzusondern, als er mich brauchte. Er wußte, daß er mit mir zählen konnte.
Die Ereignisse, die die arabische Welt seit schon einigen Monaten gewonnen haben, beweisen die Lebhaftigkeit und die Bestimmung der Revolution und der schrecklichen bewaffneten Repression, die existiert. Der Haushofmeister von Frau Baronin hatte Youssoupof, den Mörder von Raspoutune erkannt. Die Baronin Gousry von Roslan war reich, und konnte ihr Geld benutzen. Mindestens, solange sie Frogères im Sologne, nach Bormes-les-Mimosas in Var gegangenes Mal gehalten hat, war sie nicht mehr, als ein Gemüse. Ihr Lebensende ist lang gewesen, weil es, mit dem Jahrhundert zur Welt gekommen und mit ihm gestorben sehr bejahrt gestorben ist.
Sie hatte zwei mehr oder weniger nahe und entfernte Verwandte, beide, was zum Adel gehört, eine leitet noch heute einen berühmten botanischen Park (Jean de Beauregard scheint mir du er zu sein), und andere als sie hat wenig gekannt, hatte in einem deutschen Junker geheiratet. Dieter und meine Tante Gerda sowie ihre Tochter Daniela leben unweit des Schlosses oder sie hat gelebt, oder eines seiner Porträts schmückt eine Wand. Die villageoises Feste haben da stattgefunden. Noch eine Lustige von Zusammentreffen.
Dieser Haushofmeister, der für den Dienst der Baronin war, war weit weg von den Ereignissen, dem Ort des Mordes nicht, der das Vorspiel der Revolution Bolschewik mit seiner schmerzhaften und schrecklichen Gefolge von 20 Millionen Toter war. Auf dieselbe Weise sind die Revolutionen, die Bewegungen von Protesten, von Bestreiten, die sich in der arabischen Welt haben in letzter Zeit entwickeln können, die den Sturz von zwei wichtigen Leitern schon fortzieht, Ergebnisse von Jahrzehnten von Tyrannei.
Man hat die Partei ergriffen, die Probleme der Völker zu ignorieren, und also das Ergebnis. Das ist die Sackgasse und das Erklettern im Entsetzen. Können die Völker Verstand, und vor allem die unzuverlässigen Despoten und die Multimilliardäre hören, die diesen Teil von der Welt, schon immer und bis heute, in der Repression und dem Blut der Unschuldigen prüfen.
Libyen ist in den Bürgerkrieg gefallen. Das ist das Erklettern im Entsetzen, mit aus Liberia, aus snipers gekommenen Lohnarbeitern, furchtbarer Repression. Außerdem ist Frankreich eines der Länder, was den roten Teppich vor Khadafi schon immer abgerollt hat, ohne den Skandal mit Michèle Alliot-Marie und ihre Abfahrt zu rechnen, sowie denjenigen ihres Begleiters, des Ministers wie ihrer. Dieses Land ist nicht eine Wiege für die Kunst und das Handwerk, aber ein Waffenschieber geworden, der den courbette vor jedermann macht. Diese alten Despoten wollen die Macht nicht verlassen. Man hatte das Echo davon während der Spiele Barcelonas, mit allen alten Handlangern des nazistischen Regimes schon gehabt.
Ich habe Katalonien gern, ich habe die katalanische, aber es ist schwer, sogar unmöglich, wie Leute zu verstehen, die die Hälfte von Europa mit den Nazis abgerödet haben, von der Karte gestrichen, um so zu sagen, haben die baltischen Länder, an den größten Massenmassenmorden der Geschichte der Menschheit teilgenommen, sich die Spiele zu beanspruchen und die Leitung der olympischen Bewegung während eines Vierteljahrhunderts gelingen können. Welcher Mangel an der Reaktion im Auftrag unserer Demokratien hat, welches Fiasko.
Selbst Louis Napoleon III, der sehr harte Gegenreformen herausgenommen hat, hat aus genauso harter Gegenreform nicht herausgenommen. Das Problem in Spanien, das ist die weltweite und europäische Stimme, es ist, daß solche Gegenreformen gebären können. Hier hat man Sache in einem echten Mord von der Unwissenheit. Die ganze Welt hat sich gegen uns verbündet. Und die ganze Welt bezahlt die Folgen der verleumderischen Politik, die gegen uns schon immer geführt gewesen ist. Man fragt ein Visum zu die Spaniern in der Türkei, nicht andere.
Das einzige Mittel, um sie gehen zu lassen, das ist die Erziehung, das Bewußtwerden der Massen und des Volkes, als seine lebensnotwendigen Interessen im Spiel sind. Ohne zu gelingen, sich dem Volk bewußt werden zu lassen, daß die verbrachten Leiter Experten in den Massenmassenmorden eine Gefahr für die Demokratie und ihre Zukunft geworden sind, ist nichts möglich. Unglückliche im Schachthaus oder in Schaden-Pfeife zu senden, ist auch keine gute Lösung, auf dem höchsten Niveau muß man eingreifen können, und das alles kann ohne Glaubhaftigkeitsmaximum nicht kommen.
Und oder ist sie diese Glaubhaftigkeit, als ich noch an die zwei Jahre von Agonie, die in intensiver Reanimation im Krankenhaus Bichat verbracht sind, und vorher in Gonesse und Stains von meinem Vater denke? Nirgends in Wirklichkeit.
Welten und Welten folgen eine anderen einander, ohne daß man nichts aus anderem machen als suchen kann, eine rühmliche Vergangenheit zu bezeugen. Das Lebensende ist eine furchtbare und unbeschreibliche Sache. Lohnt das alles sich wirklich?
Heute arbeite ich und meine Frau auch. Vor einige Monaten beendete ich eine Mission auf dem Bahnhof Saint Lazare, die Netze, die Telefonie, télécoms, Informatik, von Leuchttafeln. Das ist eine Baustelle einer Million Euros und ich bin zwei Wochen verlängert gewesen. Ich habe erneut fortgefahren wie Geschäftsträger in der Bewetterungsanlage. Ich habe also über die technischen Räumlichkeiten des Bahnhofes Saint Lazare bearbeitet. Eine rechtzeitig in den guten Moment gekommene Entstaubung. Wir hatten wirklich keinen Erfolg in einiger Epoche gehabt, den östlichen Bahnhof mangels der Kredite oder durch die Mittel zu renovieren. Ziemlich viele Konstruktionsbüros waren darüber. Aber nichts hat wirklich vorgerückt, als ich noch den Vetustät der Dächer sehe.
Ich bin einige Zeit eingestellt gewesen wie Geschäftsträger und kehrte ich vielleicht auf den Bahnhof Saint Lazare zurück.
Ich wollte mich wieder aufnehmen, erneut malen, aber ich verfüge wenig Zeit und über wenige Mittel. Ich will aus der miserabilismus nicht machen, und ich behalte gute Hoffnung. Aber das Leben ist hart, die Welt ist schrecklich geworden, Zeit hat geändert, die Menschen dauern nicht immer.
Seit langem in Frankreich hat man Serge Gainzbourg im pinacle, vor allem seinen Freund Drucker gebracht. Das ist wahr, daß er ein Großer der musikalische vulgarisateur, ein riesengroßer Künstler war. Aber 70 % zu 80 % seines Registers kommt aus Anton Dvorak und aus einigen anderen her, dem selbst gelungen ist, das traditionelle und folkloristische Register zu synthetisieren, wie viele von Nationalismus abstammenden Komponisten in Europa. Ich war Gainzbourg im Konzert mit David nachsehen gegangen. Er achtete nicht seine Musiker sehr, aber das Konzert war jeder Schönheit, eines musikalischen und poetischen Gelingens. Es ist wahr, daß die Objektivität noch keine Europäer erstickt. Andere großen musikalischen Gruppen, wie Maluzerne, haben in den traditionellen Musiken viel gebracht. Ich selbst versuche ich, ins Eigene meine Zusammenstellungen zu legen.
Die Erzeuger von Johnny Halliday haben ebenfalls Dvorak, und eine seiner Sinfonien zurückgenommen. In Wirklichkeit leihen die Varietés oft vom Klassiker, der selbst aus dem Volksregister schöpft. Es ist dagegen wahr, daß einer Gainzbourg der Einzigen bleibt, hohes Dragee auf die Angelsächsischen abgehängt zu haben. Maruja, meine Tante, war mit Narciso Yepes sehr freundschaftlich, sie war schon immer ihm sehr nah. Sie waren innere Freunde selbst. Mein Vater hatte mir mitgenommen, ihn im Saal Pleyel zu sehen. Dagegen hatte er sich geweigert, ihn in seinem Lieferwagen mitzunehmen, seine Berühmte fiat 238. Yepes hatte ihn schlecht genommen und hatte auf ihn Pünktlichkeit abgehängt. Er hatte mir dagegen die Hand gepresst. Yepes liebte die Kinder sehr, und gab vielen Kurs Kleinen, ein Monument wie er konnte ihm sich auf der Höhe von den Kindern setzen.
Ich habe ebenfalls in einem musikalischen Jugendhaus ( MJC) mit Pierre Bénichou und Jean-Paul Beqvort gearbeitet, die ihn auch erkannt haben, das sind Angehörige von Jorge Cardoso. Yepes ist wahrscheinlich gewesen, mindestens auf dem arithmetischen, algebraischen, dem größten Plan, der ist. Allein einige eine, wie Lagoya und Ida Presti, Segovia, ihre Zeitgenossen, sind genauso wichtig gewesen. Siegfried Behrend ebenfalls. Ich habe zwei Mal mit Hanifia Emmanuel Roessfelder, einen Schüler von Lagoya gekannt und gesehen.
Das Register von Yepes ist beeindruckend, sogar halluzinierend, wie dasjenige von Ségovia. Die Gitarre hat 12 oder 24 Seile, die er sich hat anfertigen lassen, sein Broterwerb während seines ganzen Lebens ist gewesen. Er und Maruja waren sehr verbunden, sie haben das Konzert von Aranjuez unter der Führung von Kurt Masur sogar registriert. Die Schallplatte der RTVE hatte Maruja ihn mir, derjenige mit den Geigen im ersten Seite geschenkt, wie es Joachim Rodrigo wollte. Ich habe jedoch die Version von Behrend ohne Geigen vorgezogen, die keine offizielle Version ist, sondern mehr gibt, seit der Einführung beißend. Aber ich erinnerte mich immer an das Geschenk von Maruja, das mit ihm gut aufgenommen hat.
Ich habe den Flamenco, besonders mit Andres Serrita, dem Sohn Serra und dem geistigen Sohn von Jose-antonio Sabicas viel studiert. Ich hätte gewünscht, manche ihrer Chefs von Werk zu spielen, wie " Noche de Arabia ", oder " tropischen Mosaico ". Zeit hat mich genau gefehlt. Er wie sein Vater haben mit Paco de Lucia gearbeitet. "El Pecino", mein erster Professor von Flamenco, ist wie er von Algéciras. Der Pate von David war San Pédro von Alcantara, nicht sehr weit weg von da. Er war bei ihm ein Jahr.
Heute werde ich daher in die moderne Musik, in den Blues, in den rythm' n Blues und in den Rock and Roll gern zurückkehren. Aber ich habe wenige Zeit. Ich stelle vor allem aus dem Klassiker und aus dem Flamenco zusammen, und ich werde auch Gründungen gern herausnehmen, die meinen und ausgetretene Wege sind. Wenn ich mehr Informationsmittel hatte, könnte ich meine Partituren leichter herausgeben. Ich habe große Gruppen rythm and Blues gekannt, ging auf die Spuren auf Clapton, besonders mit Kindheitsfreunden, Frederic Roy, Martin-Boileu. Sie haben Gastspielreisen in den USA schließlich gelassen, Mustapha war der Sänger und der Solist. In Amerika, das ist ein Antragsteller viel mehr.
Ich wollte Johnny Halliday nicht sehr kritisieren, weil er gelebt hat, das ist wahr. Er ist ein sehr großer Künstler, besonders von seinem Stimmdurchgang, den Vereinbarungen und dem harmonischen Durchgang gewesen, den er immer fertiggebracht hat. Aber er scheint mir heute alt zu sein, er ordnet alle seine Mittel nicht mehr an. Zeuge grunze sein gegen die Erzeuger. Er, was verbittert ist. Ich habe ihn jedoch im Konzert gesehen, das er für das Bürgermeisteramt von Paris, derjenige gemacht hatte, der Wirbel von seinem Siegel sehr verursacht hat, das im Geschmack von manchen besteht.
Ingo hat Eddy Mitchell im Konzert, mich gesehen, ich habe die Gelegenheit gehabt, Jacques Higelin zu sehen, der für das Schauspiel, mit Wirkungs- und Verfälschungsmenge der Szene, der Zubehörteile viel gemacht hat. Higelin ist ein huguenot, ein großer Künstler von Truppe. Ingo liebt nicht Johnny, sondern lieber Elvis, Eddy Cochran, Gene Vincent und die anderen Großen des Rocks. Mit David habe ich die Gelegenheit unter anderen gehabt, die Dogs, eine der größten Gruppen französischen Rocks zu sehen, mit besonders diesem unglaublichen Solisten, den sie haben. Angelito, David und ich hatten Foreigner in den Arenen von Fréjus gesehen.
Mit David habe ich auch die Gelegenheit, Bashung, Rita Mitsouko, the Damned, viele andere zu sehen gehabt.
Die Taxikarriere von David hat schlecht geendet. Er, der Gérard Oury, Michèle Morgan transportiert hat, daß mein Vater in einer seiner letzten Theaterstücke nachsehen gegangen war. Sie hieß, ich glaube " Meine letzte Liebe wird für Sie sein ". Er war sie am Ende des Stückes sehen gehen. Michèle Morgan ist eine sehr große Schauspielerin, eine der größten französischen Schauspielerinnen mit Suzanne Flon. Ihre Familie hat Probleme mit Droge gehabt. Mein Vater war nach ihr verrückt.
David lebte schlecht, er hatte einige pünktliche Geldprobleme. Sein Übel, zu leben, hat verschlimmert nur, als er sich von Laurence, seiner Freundin getrennt hatte. Und dann hat die schreckliche Krankheit meines älteren Bruders nichts eingerichtet. Ich wäre nett trotzen zu können, aber ich selbst hatte Probleme von Mitteln. Er war immer verbitterter, er war immer gewaltsamer geworden. Und dann hat er seine Stelle mit den pariserischen Taxis verloren. Der Tod meines Vaters hat auch gelastet. Dazu hatte er Probleme mit allen Arten von Leuten. Ich habe ihn daher nicht ziehen können. Wie eben ein Kindheitsfreund für Rémi Martin-Boileu, seinen Sohn bei einem Wagenunfall verloren hat. Man kennt nicht mehr, was, zu machen. Man kann nicht mehr machen, wie. Die ganze Welt fällt Ihnen darauf.
Die Welt ist das, was er ist. Das Leben macht uns kein Geschenk. Ich habe zweifellos etwas besser relativieren können, meine Mißerfolge und die Dramen meines Lebens überwinden. Und dann habe ich Hanifia gekannt. Sie ist erneut bei Julien Lepers in Frage für einen Meister vorbeigegangen. Vor kurzem war sie stellvertretend, aber wie die Spielkasse gefallen ist, sie ist nicht verbracht. Sie ist später, immer in den Studios der Plaine Saint Denis vorbeigegangen.
Sie hat mit einer Freundin schon gewonnen. Sie hat angesichts eines verdienstvollen und sehr brillanten Gegners verloren, und man wird sie im Fernsehen im September sehen können. Sie hatte mit ihr gewonnen, ich glaube an die Sendung " Motus ". Ich hatte sie begleitet. Man hatte in griechischer Restaurant den Studios gegenüber gegessen.
Jetzt bei Lepers gibt es eine Kantine. Sie ist mehrere Male in CAPES gescheitert, sie hat ein sehr gutes Niveau und eine sehr große allgemeine Kultur, viele Kenntnisse. Ich habe gute Hoffnung. Sie kennt fast alles auf der Literatur und der alten französischen Sprache. Hanifia besitzt viele Kenntnisse und verfügt über eine feste allgemeine Kultur. Wenn nur sie erneut gewinnt.
Meine Mutter reist seit dem Tod meines Vaters viel. Sie hat sich in mindestens 8 entfernten Länder begeben. Saint-Petersbourg und in Moskau, in Rußland, Königsberg, der Stadt alten Orientalischen Preußens, in Polens von oder ist sie verbracht.
In Sankt Petersburg hat sie nur zwei Tage gehabt, um Hermitage zu besuchen, der schon immer in der Konkurrenz mit dem Louvre ein wenig ist. Hermitage ist in Wirklichkeit größer, selbst wenn der Louvre gewesen ist, vergrößert, habe ich übrigens an seiner Ausdehnung, für den quadratischen Turm gearbeitet. Hermitage versammelt dagegen viel mehr Gegenstände, vor allem von ihrer Dichte. Es wäre mindestens eine Woche notwendig, um ihn zu besuchen, und noch, nur teilweise. Er verfügt über die Reserven mindestens, die genauso beachtenswert sind, wie der Louvre.
Ich habe sie im Flughafen mitgenommen, es gibt wenig mit Angelines ( Illan), sie ist in Antalya nach der Türkei gegangen wo sie hat sich drei Mal schon begeben, wo sie hat Capadocce diesmal besucht. Sie ist in Dubrovnik im Croacia nach dem Ende des Krieges gegangen, in Ägypten in Rom wo sie die Vermögen sehen können, die unglaublich sind, vom vatican, der Basilika Heiliger Peter angehäuft und der sixtine. Sie ist auch nach Marokko gegangen, wie Ingo.
Sie ist viel gereist und kennt wirklich die Welt. Sie projiziert, eine andere Reise nach Orientalischem Preußen zu machen, wo sie ist, Momehnen und Gerdauen-Neuendorf, den Städten geboren, die im Polen und in Rußland heute sind. Sie ist in Gerdauen geboren.
Alle diese Aufregung hat dazu beigetragen, mich von der Malerei und den traditionellen Künsten zu entfernen, aber hat auch ihre Modernitätsspitze gebracht. Und dann ist das eine Öffnung auf der Welt, weil ich meinerseits wenig gereist bin, ich habe mich nur einmal bei meiner schönen Familie nach Algerien begeben.
Ich möchte eines Tages Südamerika, oder Karibische zu sehen, aber ich bedauere wirklich, mit ihr nicht gehen gekonnt zu haben. Vielleicht eines Tages, wenn ich die Pension erreiche. Ich werde Berlin und die Reise Orientalischen Preußens machen, oder meine Familie Dresdens besuchen gern sehen. Schliesslich und warum nicht, eines Tages die Reise nach Heiligem Erde machen.
Berthe Mann hat nach der Türkei mit Angelines und Christa auf Grund der Probleme zwischen die Türkei und Israel nicht gehen wollen. Sie hat Angst.
Der Aufstieg in den Umfragen der Nationalen Front richtet keine Sachen auch ein. Wollen die Leute wirklich aus dem Euro ausgehen? In allen Fällen sollten sie über diese Frage nachdenken. Wenn man das mächtigste Geld der Leute hat, handelt es sich nicht darum, den Rücken in Europa zu drehen. Die Amerikanischen sind mit dieser Situation zu zufrieden. Und sie sind keine Einzigen.
Die FED hatte den Zusammenbruch 29 in den USA verursacht, ich werde in die Einzelteile nicht zurückkehren, Hitler war übrigens gelungen, jedermann einzuwickeln, wer in die gerechte Macht zur Zeit der Deflation dahin kommt, dann hat es eine Krise von 1996 mit den Unterprämien gegeben. Jedesmal hat das alles in Weltkonflikte geführt. Diesmal könnte es sein, daß die Sachen auf dieselbe Weise geschehen. Die Zeugen sahen im Rot.
Die Situation ist sehr schwer. Ich habe neulich gearbeitet wie Geschäftsträger. Vor kurzem hatte ich mich auf eine Baustelle Boulevard Haussmann gemacht, und eben auf demselben Boulevard übrigens besitzt Jean Sorel, der sehr reich ist und seine Frau jeden Tag auf dem Arbeitsort von Hanifia sehen geht, ein eigentümliches Gebäude ebenfalls. Wir sind dahin verbracht, um die Ausstellung auf Romanov im pinacothèque von Paris zu sehen, hinter der Madeleine.
Die Ausstellung, die Sammlungen entzogen versammelt, ziemlich klein ist und verhältnismäßig wenige Bilder, aber besonders jedoch ein Porträt vom Greis von Rembrand, einem anderen Gesicht von Greis von Tiepolo, einigen Gemälden spanischer Herren einschließt, unter dem Ribera, Alonso Cano, Murillo, Holländische, Italienische, Courbet, Derain, und so viele andere.
Wenn die Natur Angst vor der Leere hat, und fasst dieser Satz allein ihr alles zusammen, was er dort haben kann, im Werk meines Vaters bestehend, soll ich sagen, daß die Bilder von Hermitage (nicht die Kirche Hermita, die ist toro, aber Hermitage von Sankt Petersburg), was er träumte, eines Tages zu sehen, Meisterwerke aufwendigen sind, und diejenigen der Ausstellung im pinacothèque sind daher nur ein geringer Teil, übrigens, diese Ausstellung schließt ein nur verhältnismäßig wenige Gemälde.
Das junge und schreckliche Erdbeben in Japan, das von einem Fürchterlichen gefolgt ist, das ist tsunami, der Städte der Karte gestrichen hat, ohne die Probleme noch zu rechnen, die mit der Explosion mehrerer Kernreaktoren schlimmer sind, beweist noch, wieweit die Natur in Entsetzen der Leere. Ich selbst bin ich durch Schwindel vor der Kraft und der Macht der Natur genommen, wir sind unbedeutender Strohhalme nur. Die Folgen werden sehr ernst sein.
Wenn die Juden nicht mehr 13 Millionen auf Erde sind, muß man wissen, daß Hitachi, mit wem ich gearbeitet habe und der auch Kühler in der Atomkraft anfertigt, tatsächlich seit dem Ursprung ein patriarchalisches und familiäres Unternehmen, nicht ein Staatsbetrieb, aber der entzogen ist. Das unterstreicht den Umfang des Problems im Näherkommen der nuklearen Einsätze.
Die Atomkraft sollte lieber in verstaatlichten Unternehmen, mit einem Beirat und repräsentativen Organen anvertraut sein. Das Problem der Abkühlung ist, daß man mindestens eine oder zwei Rettungssysteme braucht, wenn das nicht mehr ist.
Heute sieht man ihn immer mehr, die Situation ist furchtbar schwer. Eine Kollegin von Hanifia hat ihren Bruder, den jungen Polizisten in der Cote d’Ivoire verloren. Er ist in einen von den Rebellen gespannten Hinterhalt gefallen. Sie ist zu arbeiten gekommen und man hat es ihm plötzlich angekündigt. Sie in, noch übrigens zurückzukehren.
Bezüglich der nuklearen Katastrophen in Japan, in Bürgerkriegen in Libyen und in der Cote d’Ivoire führen sie uns immer mehr zum Abgrund. Die Umweltschützer kennzeichnen Punkte. Eine Alternative in der Atomkraft ist notwendig. Kommt sie einer besseren Verwaltung der Kraft motorische Ebbe und Flut? Andere Entdeckungen? Man kennt ihn zur Zeit nicht, aber weiß man, daß die Atomkraft vielleicht, die unter anderen sehr gefährlich ist, die mit Naturkatastrophen kombiniert ist. Ihre technische und menschliche Verwaltung stellt in Frage. Auf dieselbe Weise ist mir nicht gelungen, die Situation mit David zu verwalten.
Neulich habe ich Glück gehabt, eine Woche in Guardamar del segura, in dem Valencian, und anderes in Toro zu gehen. Ich war sehr gerührt, Toro wiederzusehen, der sich nicht viel verändert hat. Seit Guardamar sind wir in Alicante heraufgestiegen, und seine Mauern bewundern gekonnt, wir sind ebenfalls auf Carthagène hinuntergegangen, wo wir haben das römische Amphitheater und die fabelhaften Balkons der Stadt sehen können.
In Toro haben wir besonders den Kloster von Santi Spiritus, die Arenen, die Kirchen, die Klöster, Colegiata, Hermita, Téjar, unsere Eigentum, und die anderen Orte besucht. Wir sind nach Spanien von Katalonien ausgestiegen, und wir sind vom baskischen Land und den Landes heraufgestiegen. Welche Aufregung, wiedersehend, besitzt Toro, wo Mere eine Wohnung auf einer Straße, die auf die Colegiata gibt. Daher sind wir mit Angelito in Zamora, dann in Tordesillas gegangen.
Die Blicke auf Pelléas und Valdefinjas, woher sind die Vorfahren meines Vaters, sind großartig.
Mere besitzt eine fabelhafte Bild meines Vaters, eine Vorstellung mit Joseph, und Maria, der ihm das Kind Jesus vorstellt. Das Kloster von Santi Spiritus ist zwei oder drei Straßen von Mere. Eine Schwester hat uns, empfing, und eine Dame, die im consitoire mit Juan Basi war, der Bruder von Ambrosito und dem anderen Sohn von Atilana, seiner Schwester, hat uns den Kloster und sein bewundernswürdig Bilder besuchen lassen.
Doña Beatriz von Portugal, die Frau von Juan Primero, ruht da. Auf der Oberseite ist ihre Krone von ihrem Kopf entfernt, weil sie den Erbfolgekrieg von Portugal verloren hatte. Sie ist eine Königin von Spanien 8 Tage gewesen, ich glaube. Auf der Flanke " die descalzas " haben er die Krone auf seinem Kopf gelegt, weil sie sie noch Königin von Portugal betrachteten.
Es geben Wunderwerke in diesem Kloster, von dem ein Ölbaum über 800 Jahre, außergewöhnliche Werke der mittelalterlichen spanischen und flämischen Kunst. Toro ist auch die Stadt der beiden Mädchen des Cid Campéador, von denen Léonor, der nicht weit wohnte. Das Haus von Cid findet sich Zamora, wir haben es auch gesehen.
Als wir in Hermita ausgestiegen sind, war Ambrosito mit seinem Freund Angelito dort, hat uns ebenfalls die ehemalige Bastion der Könige von Spanien besuchen lassen, und ein Ort oder finden sich Vereine " Conde " heute, ich kenne nicht mehr, was, Marquina, etwas so. Pfeiler und marquetterie aus Holz sind auf drei Stockwerken wiedergemacht gewesen.
In guardamar hat Mere und Javi eine Wohnung, Rest der Familie auch, Ramon hat auch eine Wohnung. Ich wollte Victoria, die kleine Noël’s schwester sehen.
Ich habe das Buch von Allen Carr gelesen, um aufzuhören, an den Stränden von Guardamar zu rauchen. Der Park Alphonse (X oder XII ich glaube) das am Strand gibt, ist, mit seinen Pfauen und sie dem Liebesgeschrei, seine Eichhörnchen, seine Schildkröten, seine Enten und seine Gänse bemerkenswert.
Wirklich sind wir aus Guardamar nach Madrid gegangen, von Madrid heraufsteigend, und im Passanten l' Escorial und Valle de los caïdos dann, die Provinz von Ségovie und diejenige verbringend, scheint es mir Avila. Mit meinem Vater machten wir oft Halt Tordesillas oder Villanueva del Campo, aber nicht diesmal. Wir sind dorthin nach unserer Ankunft gegangen.
Der grundlegende Blick von Toro auf der Ebene von Duero ist, und die römische Brücke immer auch majestätisch, die wir überquert haben, ein Wunderwerk ist auch. Eine große Natter wartete auf uns bei unserer Ankunft in Téjar, sie wurde in der Sonne braun, wie, um uns zu grüßen.
Ich habe das Buch von Allen Carr gelesen, um aufzuhören, an den Stränden von Guardamar zu rauchen. Der Park Alphonse (X oder XII ich glaube) das am Strand gibt, ist, mit seinen Pfauen und sie dem Liebesgeschrei, seine Eichhörnchen, seine Schildkröten, seine Enten und seine Gänse bemerkenswert.
Hanifia hat registriert in " Frage für einen Meister ", ich habe ihn in der Ebene von Landy begleitet, unweit des Stadiums von Frankreich wo des Maskenbildners und hat der Friseur ihn empfangen. Sie hat nachmittags teilgenommen, und die Sendung sollte gegen 9. September oder etwas so gehen.
Seit meiner Rückkehr von Spanien, ich bin dem Zeitgeschehen gefolgt, der arabische Frühling, und wenn Hanifia nach links sehr ist, ich habe jedoch eine Angst vor der Schwierigkeit, die auf diese Völker wartet, um in der Hand und beladen anzugreifen, die Aufgabe ist furchtbar, und kann man Gegenrevolutionen oder Gegenreformen befürchten. Bis jetzt, man ist in einem Blutbad vor allem anwesend gewesen, und ignoriert sich jedes Lager und bekämpft sich.
Meinerseits war ich besonders gerührt, mein Land wiederzusehen, und mir vor der Familiengruft und dem Grab von Vicente, meinem Onkel und dem Mann von Mere aufnehmen zu können, Javier und Angelito, meine Cousins wiederzusehen, ohne die Kinder von Javier zu rechnen.
Ich wünschte, daß die Welt leichter sei, daß die Arbeit, der Frieden für alle zugänglich sind, und die Bewegung der Empörten ist auch diejenigen der Leute, die um die Arbeit bitten. Spanien rechnet 20 % von Arbeitslosen gegen 9 % in Frankreich.
Angelito, der von uns alle am meisten beleuchtet ist, ist derjenige, der diese Bewegung meist stützt, der in Zamora sehr tätig war, Zelte haben sich am Platz belaufen.
Was " Los indignados " möchten, das ist die Linien verrücken zu lassen, wo übernahm die kommunistische Partei, es vorher zu machen. Heute, er existiert nicht mehr, dann er, mußte eine Alternative, andere Formen von Bestreiten.
Sicher, man brauchte mehr Solidarität, aber reagieren die Rechtsstaaten auch. Jedes Land will die Sicherheit und das öffentliche Recht versichern können. Aber er ist notwendig, daß allein die Mobilisierung erlauben kann, neue soziale Eroberungen zu versichern.
Toro wiederzusehen, die Geburtsstadt meines Vaters, hat mich wie wieder munter gemacht, welche Emotion, der erste Bogen der Stadt überschreitend, und el Arco del Reloj erreichend. Wir haben auf der Linke ein Mal, in seiner Höhe angekommen, genommen, um um die grundlegende Zugangstraße herumzugehen und zu Mere zu gehen. Legendäre Stadt, Wiege der Christenheit in Spanien, der Stadt, die so für das Land vertritt. Doña Pilar von Borbon hat die Renovierungsarbeiten von Colegiata eingeweiht, die im Gange sind. Mein Vater hat in dieser Stadt und in den Umgebungen so gemalt. Kann seine Erinnerung uns bei unseren zukünftigen Orientierungen beraten, die heutzutage so schwer geworden sind.
Wir haben in Toro, zum Beispiel seitdem el Arco del Reloj im anderen Durchgang spazierengegangen, Manolita, die Freundin tia Angelita, lebte auf dieser Straße.
In den Bars hörte man das Geschrei, das durch den Sieg des barça im Schnitt Europas bedingt ist. Altes Spanien ist lebendig, und mehr denn je.
Esperanza, der Führer, der uns die Arenen hat besuchen lassen, war ein für die Gegend typischer "toresana", mit dieser so eigentümlichen und so charmanten spanischen Sprechweise. Ich habe mit einer Gruppe im Verlassen die Arenen gestellt. Wir haben Esperanza nahe Colegiata, beim Verlassen des Museums wiedergesehen, das sich auf der Hauptstraße von Arco del Reloj findet. Da die Dame Angelito kannte, hat sie uns das Museum kostenlos besuchen lassen.
Vor einiger Zeit haben wir besucht " Die Katze des Rabbiners ", ein aus einem gezeichneten Streifen ausgezogener Film, mit einer Musik von Enrico Macias. Ich habe die Ausstellung Manet nicht sehen können, aber ich habe diejenige des Bürgermeisteramtes von Paris, und diejenige von Giverny gesehen.
Ingo ist kürzlich von China zurückgekehrt, wo er hat erneut Pekin besucht und ist in Wu Deng eintausend Km mehr in den Süden, Wu Deng Wiege der Künsten gegangen, zu inter (Thai Chi, Chi Kong u.s.w.). Er ist mit interessanten Neuheiten zurückgekehrt. Chinesische bearbeiten handwerklich Kupfer und malen es im verschiedenen Kolorit, ist allein das Innere der Gegenstände nicht wasserdicht.
Trotz alledem ist China durch mongolische bis 1920 besetzt gewesen. Er ist mit dem kleinen Buch von Zitaten zurückgekehrt, das vor Mao Tse Toung rot ist. Ich werde beflecken, ihn eine Aufrichtigkeit für alle zu lesen.
Meine Mutter ist nach Deutschland bis Ende des Monates gegangen. Ich habe das Buch von Patric Süskind gelesen " Duft ", daß ich gut gefunden habe, und bin ich auf dem Lesen des Buches " des Fürsten ", Machiavel. Hanifia wird im Fernsehen gegen 8. oder 9. September gehen, aufgenommen in " Fragen für einen Meister ". Sie hat also angesichts eines Kandidaten verloren, man muß es genauso besonders brillant sagen.
Arbeit notiert, ist das in diesem Jahr nicht sehr gegangen. Ich habe den clim der Botschaft von Burkina Faso kürzlich realisiert. Aber ich werde vielleicht in der medizinischen Umgebung zurückkehren, weil die Missionen zu unbeständig sind.
Schließlich ist Hanifia in Fragen als einen Meister am 8. September 2011 gegolten, und die hat den Endgültigen erreicht wie 2003. Ihr Sieger, der sehr brillant ist, tritt noch in Aktion. Sie wird in Motus vorbeigehen, wo sie hatte mit einer Freundin gewonnen.
Am 11. September ist Hochzeitstag unser Zeitpunkt, weil wir ein Jahr vor den Attentaten von Worl Trade Center geheiratet haben. José-Mari, der sich hat operieren lassen, hat einen Unfall mit einem Wolf in der Umgebung von Barcelona gehabt. Es blieb nichts des Autos und des Wolfes übrig, aber es ist daraus er ausgegangen, wer unverletzt ist.
Am letzten Sonntag hat der Botschafter von Deutschland eine Rede der deutschen Kirche gemacht. Meine Mutter war dort und ich sollte dorthin gehen, aber schließlich bin ich dorthin nicht gegangen.
Schließlich hat Michel, der Sieger von Hanifia dann 5 Mal gewonnen und läßt die Spielkasse fallen. Er hat bezüglich des Hanifia gesagt, daß er im Begriff gewesen ist sich knabbern zu lassen. Sie hat einen schönen Wiederanstieg angesichts seiner realisiert und wird ein ihre ernstesten Gegner gewesen sein.
Hanifia ist in Motus am 6. Oktober vorbeigegangen. Sie hat 500 Euros gewonnen. Wir sind der Film " Ein Schwein für Gaza " nachsehen gegangen, der eine bemerkenswerte humoristische Parodie der israëlo-palästinensisch Verhältnisse ist. Ich hoffe, daß wir den Kredit für unseren Pavillon erhalten werden.
Ich bin auf dem Lesen eines von ihm selbst Porträts von Sartre das, was mir erlauben sollte, sein Werk besser festzunehmen.
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